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25 mars 2013

Accablés de sommeil

ISRAEL 2009 034.jpgPatrick DESPLANQUE


Accablés de sommeil

Luc 9.28-36


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18 mars 2013

Appelé par Dieu

Fleurs 966.jpgAppelé par Dieu


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1 Corinthiens 1.9

Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur, ou bien comme le traduit la Bible en Français courant : …qui vous a appelés à vivre dans l’union avec son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur.

   Aujourd’hui, je voudrais aborder le thème de l’appel. On retrouve ce thème dans toute la Bible, aussi bien dans le premier Testament (Moïse : Ex 3.4 ; Samuel : 1 S 3.4 ; Ésaïe : Es 6.8 ; Jérémie : Jr 1.5 ; Jonas : Jo 1.2) que dans le second Testament, avec l’appel des 12 disciples.

Pourquoi Dieu appelle-t-il les hommes ?                                                            

 

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11 mars 2013

Il te manque une chose

Tulipe 970.jpgMatthias HELMLINGER

Il te manque une chose

Marc 10.17-27


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Beaucoup d’exégètes et de prédicateurs nous ont habitués à l’idée que la grâce est incompatible avec la Loi. Or, voilà que Jésus rappelle tout simplement les commandements à cet homme qui cherche la vie éternelle. La Loi est donc un chemin de vie éternelle. Bien d’autres textes des évangiles disent cela. Il ne faut donc pas absolutiser les raisonnements qu’on trouve dans les épîtres de Paul, qui opposent la Loi et la grâce. Ces raisonnements servent à une démonstration qui veut nous convaincre que le salut est en Jésus-Christ.

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18 février 2013

La prédication de la croix

croix, sagesse, folieLa prédication de la croix

 

1 Corinthiens 1.17-25
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Vous avez sans doute remarqué que Paul emploie très souvent le mot « sagesse » dans ce texte. Il l’oppose au terme « folie ». Son but est de démontrer que la prédication de la croix, même si elle apparaît comme une folie aux yeux des hommes, est en réalité une puissance de Dieu capable de transformer le cœur des hommes.

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10:20 Publié dans Prédications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croix, sagesse, folie

11 février 2013

Désormais, tu seras pêcheur d'hommes

pêcheur d'hommes

Matthias HELMLINGER

Luc 5.1-11

Désormais, tu seras pêcheur d'hommes


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03 février 2013

Mon peuple, que t'ai-je fait ?

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Matthias HELMLINGER

Mon peuple, que t'ai-je fait ?
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Michée 6.1-8

Michée doit transmettre au peuple d’Israël une parole de contestation. Dieu entre en contestation avec ce que le peuple pense de Lui. Nous avons à lutter parfois contre nous-mêmes, quand Dieu s’approche de nous. Nous avons à lutter non pas contre nous-mêmes, mais contre nos forteresses de pensée, contre nos fausses certitudes concernant Dieu. Voire même contre les fausses certitudes nous concernant. Car tout cela est lié : Dieu, l’être humain, comme Calvin le dit explicitement au début de l’institution chrétienne.

 Les fausses certitudes du peuple d’Israël, c’est que c’est fatigant de marcher avec Dieu, ou que c’est même impossible.

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21 janvier 2013

Prisonnier du Christ-Jésus

prisonnier,Christ

Matthias HELMLINGER

 

Prisonnier du Christ-Jésus

Ephésiens 3.1
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17 janvier 2013

La promesse faîte aux nations

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Matthias HELMLINGER

La promesse faîte aux nations

Ephésiens 3

 

Les GoYiM sont associées dans le Messie aux mêmes promesses que Dieu a faites à Israël. Les GoYiM, c’est le mot hébreu qui, dans la Bible désigne les Nations qui ne sont pas juives. La Bible considère qu’il y a soixante-dix Nations en dehors d’Israël. Elle prend toujours bien soin de distinguer entre Israël et les Nations. La venue des mages à Bethléhem annonce le début du pèlerinage des Nations à Jérusalem pour adorer le Messie, le Roi des Juifs. Ce pèlerinage a été prophétisé par plusieurs prophètes, notamment par Esaïe. Une fête spéciale a été instituée dans l’Eglise pour commémorer ce commencement du pèlerinage des Nations à Sion : c’est la fête de l’Epiphanie.

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11:48 Publié dans Prédications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : epiphanie

07 janvier 2013

Prier pour les serviteurs de Dieu

METEORES (84).JPG Prier pour les serviteurs de Dieu                                      

                                     
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 Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. Priez également pour nous : que Dieu ouvre une porte à notre parole, afin que je puisse annoncer le mystère du Christ, pour lequel je suis dans les chaînes, et en parler clairement comme je le dois (Colossiens 4.2-4).


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25 décembre 2012

Noël : Naître de la Vérité

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Matthias HELMLINGER

 

Noël : Naître de la Vérité
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Naissance de Jésus-Christ

Luc 2.1-18

09 décembre 2012

Préparez le chemin du Seigneur

                                             Préparez le chemin du Seigneur
Crète et Santorin 232 (138).jpg


Patrick Desplanque
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Luc 3.3-6

Jean Baptiste alla dans toute la région du Jourdain ; il prêchait le baptême de repentance, pour le pardon des péchés, selon ce qui est écrit dans le livre des paroles du prophète Esaïe :

C'est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits, et les chemins raboteux seront nivelés, et toute chair verra le salut de Dieu.

02 décembre 2012

Mon royaume n'est pas de ce monde

 METEORES ST ETIENNE (22).JPGMatthias HELMLINGER

Mon royaume n'est pas de ce monde
                                           
podcast
                                           

Jean 18.33-38

Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus et lui dit : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus répondit : Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? Pilate répondit : Moi, suis-je donc Juif ? Ta nation est les principaux sacrificateurs t'ont livré à moi ; qu'as-tu fait ? Jésus répondit : Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi, afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant, mon royaume n'est pas d'ici-bas. Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis : je suis roi. Voici pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu'est-ce que la vérité ?

12 novembre 2012

L'offrande de la veuve

ISRAEL 2009 003.jpg 

Patrick Desplanque
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1 Rois 17.8-16

Marc 12.41-44

Assis vis-à-vis du tronc, Jésus regardait comment la foule y mettait de l'argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. Il vint aussi une veuve pauvre, et elle y mit deux petites pièces faisant un quart de sou. Alors Jésus appela ses disciples et leur dit : En vérité, je vous le dis, cette pauvre veuve à mis plus qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.

04 novembre 2012

Tu n'es pas loin du royaume de Dieu

Coupe arbres 027.jpg                        Matthias Helmlinger


podcast

 Marc 12.28-34

   Un des scribes, qui les avait entendus discuter et voyait que Jésus avait bien répondu, s'approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit : Voici le premier : Ecoute Israël, le Seigneur, notre Dieu, le Seigneur est un, et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force !

Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là.

   Le scribe lui dit : Bien, maître, tu as dit avec vérité que Dieu est unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui, et que l'aimer de tout son coeur, de toute son intelligence et de toute sa force, ainsi qu'aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence lui dit : Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n'osa plus lui poser de questions.

01 novembre 2012

L'autorité en Jésus-Christ

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Enseignement du pasteur

Gilles Boucomont

de l'Eglise Réformée du Marais, à Paris.


http://www.dieutv.com/index.php/website/videos/vod/289#navJe vous ai donné l'autorité pour marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l'ennemi, et rien ne pourra vous nuire (Luc 10.19)

23 octobre 2012

Oser se plaindre à Dieu

plainte

Anne Laurent

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1 Samuel 1,9-18

Osons-nous porter une plainte auprès de Dieu ?

   Dans notre monde d'aujourd'hui, les plaintes sont souvent perçues comme des récriminations continuelles : Il toujours en train de se plaindre" avec un sentiment d'agacement de celui qui parle. Trop de plaintes dites pour des choses insignifiantes par rapport aux situations dramatiques de tant de personnes dans le monde diminuent la valeur d'une vraie plainte. De plus, nous nous sentons souvent incapables et impuissants à soulager celui qui souffre ou à répondre à son attente d'être pris en compte dans dce qu'il exprime de sa souffrance.

   Notre monde moderne tend à évacuer la plainte, à faire comme si nous voulions qu'elle nous soit extérieurs et surtout qu'elle ne nous atteigne pas. Cependant, des plaintes non entendues ou non exprimées peuvent complètement détruire et conduire au suicide et donc à la mort. Alors, je repose ma question de départ : Dans la prière, osons-nous porter une plainte auprès de Dieu ?

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15:26 Publié dans Prédications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plainte, prière

16 octobre 2012

Agir avec Dieu pour la justice

justice,agir

Matthias Helmlinger


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Exode 3.1-12

 Moïse a commencé sa vie en étant passionné de justice. Il était tellement choqué par l'injustice que subissaient les Hébreux, qu'il a pris les choses en mains. Il a tué un Égyptien qui avait brutalisé un de ses compatriotes.

Mais la passion et la violence meurtrière ne sont pas une réponse biblique à l'injustice ! Moïse a fui à Madian, où il a travaillé quarante ans pour se faire oublier. Puis Moïse a rencontré Dieu dans le buisson ardent.

Cette rencontre avec le Seigneur Dieu a fait toute la différence.

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11:39 Publié dans Prédications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, agir

03 octobre 2012

Qui est le plus grand ?

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Matthias Helmlinger
podcast

Marc 9.33-50

 

   Jésus a pris un enfant, l’a placé au milieu de ses disciples, l’a embrassé, accueilli et il a dit à ses disciples qu’en accueillant un enfant, c’est lui-même qu’on accueille. Et accueillir Jésus, c’est accueillir le Dieu d’Israël, le Roi des rois, le Seigneur TSeBa’oT.

   Jésus n’a pas pris cet enfant comme un symbole. C’est un enfant réel, en chair et en os, dont il parle, un enfant qui était là et qu’il a lui-même accueilli et embrassé.

   Pour accueillir la grandeur et la divinité de Dieu, il faut avoir reconnu Dieu dans le plus petit des humains. Cela signifie, que l’incarnation du Fils éternel de Dieu continue aujourd’hui.

   Le fait que Dieu le Père ait envoyé son Fils, change la condition de tout être humain, du plus petit au plus grand. Le monde n’est plus le même. Voilà ce que reconnaît le regard de la foi, de l’espérance et de l’amour.

   Le plus petit des enfants fait partie de la famille de Dieu. Les enfants ne sont pas l’avenir de l’Eglise; l’avenir de l’Eglise, c’est la venue de Jésus avec tous les saints, toute l’Eglise déjà dans le ciel. Les enfants ne sont pas l’avenir de l’Eglise, ils sont l’Eglise comme nous tous. Accueillir un enfant, cela signifie aussi éviter de le scandaliser dans sa foi, éviter de faire quoi que ce soit qui puisse lui faire perdre la foi. Quelques versets plus loin, Jésus dit qu’il vaudrait mieux se couper la main, le pied ou tout autre membre de notre corps, plutôt que de scandaliser un seul de ces petits qui croient en Lui. Les enfants peuvent donc réellement avoir une vie de foi. Rencontrer Dieu est possible à n’importe quel âge. Mais notons que dans le dernier verset que je viens de citer, Jésus ne parle plus d’enfants, mais des « petits qui croient en Lui ». Il s’agit donc aussi des disciples.

   Quand quelqu’un croit en Jésus, Jésus ne le voit pas comme quelqu’un de grand, mais comme quelqu’un qui est devenu « petit ».  Effectivement, le monde peut faire aux chrétiens tout ce qu’il veut, Jésus ne leur a pas donné de dominer ce monde. Le monde peut les menacer, le jeter en prison, les exiler, les torturer. Ce sont des petits sans défense.

   Jésus veut être présent dans ce monde dans la petitesse de ses disciples. Petitesse ne signifie pas « manque de saveur ». Jésus nous compare au sel. Le sel ne se voit pas, tellement il est petit. Mais si un plat manque de sel, ça se remarque tout de suite. Le sel ne se voit pas, mais s’il manque, ça se voit tout de suite. Les chrétiens ne doivent pas chercher à dominer le monde, de quelque manière que ce soit. Mais c’est d’eux dont le monde a le plus besoin. Dieu nous met dans ce monde comme du sel. Le sel ne condamne personne, au contraire, il donne de la valeur aux aliments. Nous devons donner de la valeur à chaque être humain. Le sel était à l’époque de Jésus ce que le congélateur est pour nous aujourd’hui: il conserve les aliments, il empêche la viande de pourrir.

   L’Eglise et Israël contribuent au salut de ce monde. C’est tout à fait au-delà de nos possibilités. Mais ne vous ai-je pas dit au début de cette prédication que reconnaître la grandeur de Dieu ne peut se faire que si nous voyons Dieu dans le plus petit des humains ?

   Si nous regardons à nous-mêmes, nous n’avons que des motifs de nous désespérer. Si nous regardons à Jésus, nous savons que nous sommes dans sa main et qu’il accomplit à travers nous ce qu’Il dit.

   D’ailleurs, Jésus lui-même a été présent dans ce monde de cette manière : comme un petit enfant. Jésus attendait tout de son Père dans les cieux. Il était dépendant de Dieu mais aussi dépendant des êtres humains. Pour qu’il puisse naître dans ce monde, tout dépendait du « oui » de Marie. Sans ce « oui », le Fils de Dieu n’aurait pas pu s’incarner. Ce « oui » a coûté cher à Marie : risque de rupture avec Joseph, angoisse, fuite en Egypte loin d’Hérode, mort de Jésus son fils à Golgotha. Il est mort dans d’horribles souffrances et humiliations sous ses yeux.

   Le prophète Esaïe avait annoncé que le Serviteur serait devant le Seigneur comme « un rejeton, comme une racine sortant d’une terre aride » Esaïe 53/2. Une petite plante peut être piétinée à tout moment. Mais Jésus étant accueilli par Joseph et Marie, a pu devenir adulte.

   Et même adulte, il vivait encore dans la dépendance de son Père céleste d’abord et puis des êtres humains qui l’accueillaient ou non. Assoiffé un jour en plein midi, après une longue marche, il avait besoin d’une femme samaritaine pour lui donner à boire. Elle avait un seau pour puiser, mais lui n’en avait pas. Jésus était dépendant de cette femme pour pouvoir se désaltérer, mais c’est cette femme qui a trouvé le Messie, qui a trouvé l’eau vive et a été complètement bouleversée par cette rencontre. Sur la croix aussi, Jésus aura soif et quand il mourra, c’est de son côté que sont sortis l’eau et le sang qui nous lavent et nous désaltèrent maintenant et pour l’éternité.

   Aujourd’hui, Dieu nous voit comme ses enfants. Nous sommes ses enfants. C’est son projet de toute éternité. En choisissant Israël, Dieu espérait qu’ils L’appellent « mon Père », « Papa », qu’ils dépendent de Lui et viennent chercher auprès de Lui ce dont ils ont besoin. C’est son désir profond, je cite Jérémie 3.19 : « Moi je m’étais dit : « Oh ! comme je voudrais te distinguer parmi les fils, te donner un pays de cocagne, un patrimoine qui soit, parmi les nations d’une beauté féerique ! ». Et je disais : « vous m’appellerez « Mon Père », vous ne vous détournerez plus de moi ». La période de quarante ans qu’Israël a passée au désert était ce temps de la relation Père-fils, entre le Seigneur Dieu et Israël, je cite Deutéronome 33.3 : « Oui, toi qui aimes des peuples, tous les saints sont dans ta main. Eux, ils étaient blottis entre tes pieds, ils recueillent ce qui vient de ta parole ». Israël au pied de la montagne du Sinaï est comparé à des enfants entre les pieds de leur papa. Vous avez certainement déjà vu des petits enfants qui ont peur des gens et se collent aux jambes de leur papa ou de leur maman, qu’ils tiennent bien solidement. Voilà l’image que nous pouvons avoir de notre relation avec Dieu, transmise par l’histoire d’Israël. Mais comme les disciples, nous voulons jouer aux adultes, aux grands, et nous nous éloignons de Dieu.

   Rester des enfants dans notre relation avec Dieu ne nous encourage pas à devenir infantiles. Jésus vivait en fils sa relation avec Dieu son Père, mais il n’était pas infantile. Il pouvait parler devant des dirigeants religieux ou politiques sans se laisser démonter. Il pouvait tenir tête aux hypocrites, et déjouer leur plan avec une sagesse étonnante.

   Quand nous recevons l’amour de Dieu notre Père, nous sommes des enfants, mais quand nous  donnons cet amour aux autres, nous devons être des adultes qui agissent avec beaucoup de sagesse. On voit cela dans l’église de Corinthe. Les chrétiens de Corinthe étaient des enfants mais dans le mauvais sens du terme: ils étaient restés infantiles. En quoi étaient-ils infantiles ? En se glorifiant eux-mêmes, en se comparant les uns les autres, en favorisant les inégalités sociales, en créant des dissensions. Ils étaient infantiles parce qu’ils ne savaient pas donner aux autres l’amour qu’ils avaient reçu de Dieu. C’est pourquoi Paul leur écrit le chapitre 13 très connu de la première épître aux Corinthiens, où il les encourage à cesser d’être des enfants : « lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Devenu homme, j’ai mis fin à ce qui était propre à l’enfant » (v.11). En restant des enfants de Dieu, nous avons à devenir adultes envers les autres, capables de transmettre l’amour que nous-mêmes recevons de Dieu en Jésus-Christ. C’est normal d’être infantile au début de la vie chrétienne. Ce n’est pas normal de l’être encore cinquante ans après. Dieu a un objectif : nous faire devenir des fils de Dieu adultes dans le Christ.

 

 

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22 septembre 2012

Puissance de la parole de Dieu

parole de dieu

La parole de Dieu est vivante et opérante, plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants : elle atteint jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles ; elle discerne les pensées et les intentions du coeur (Hébreux 4.12)

Ils sont tous morts !

Ces quatre mots hantent encore Tom Moore. Voici son témoignage, adapté de la Revue des Gédéons :

   "Pendant que j'étais en poste en Caroline du Nord, à la fin de la guerre du Vietnam, nous sommes sortis, quatre copains et moi, pour fêter une permission de trois jours. Nous sommes descendus dans un hôtel de Jacksonville ; notre seule idée était de prouver que nous étions des hommes, jeunes, invincibles, de vrais Marines !

   Après m'être changé en civil, j'ai attendu sur le lit de l'hôtel que mes quatre copains soient prêts pour une grande soirée de fête et d'alcool. Pour passer le temps, j'ai pris la Bible qui était placée sur la table de chevet. J'ai commencé à lire Luc 15 : l'histoire du fils prodigue. J'ai pris conscience que cette histoire collait parfaitement à ma vie. Puis j'ai lu la naissance et la vie de Jésus. J'ai retrouvé des versets bibliques que j'avais appris enfant.

   Lorsque mes copains ont frappé à la porte, je savais que je devais prendre une décision - rester dans ma chambre et continuer à lire cette Bible ou me joindre à eux pour une nuit d'ivresse. J'ai décidé de rester pour lire la Bible.

   Des heures plus tard, je lisais encore lorsqu'on frappa à nouveau à ma porte. Cette fois, c'était deux policiers. A l'aube, ils venaient me demander si je connaissais ces jeunes gens, dont ils ont énoncé les noms : ceux de mes quatre camarades. J'ai répondu oui et j'ai demandé aux policiers la raison de leur question. "Ils ont eu un accident de voiture... ils sont tous morts !"

   Je me souviens seulement d'être sorti dans la nuit, emportant la Bible. J'étais en état de choc. Je suis allé à pied vers une petite église de campagne, ce dimanche-là, et j'ai donné ma vie à Christ. J'ai ensuite lutté avec de vieilles dépendances, mais Dieu m'a purifié et àprès bien des années, je suis devneu pasteur."

   J'ai demandé à Tom ce qu'il avait fait de la Bible trouvée dans cette chambre d'hôtel ; il a répondu : "Je l'ai toujours et je la lis tous les jours.

Texte tiré de Plaire au Seigneur, Juillet-septembre 2012, n° 94

18 septembre 2012

Le pain de vie

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Matthias HELMLINGER
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Jean 6.24-35

   Quand le Seigneur agit c’est pour que nous apprenions à vivre de sa Parole. Déjà, du temps de Moïse, la manne avait été donné uniquement pour que le peuple juif apprenne à vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu : Tu te souviendras de toute la route que le Seigneur ton Dieu t'a fait parcourir depuis qurante ans dans le désert, afin de te mettre dans la pauvreté ; ainsi il t'éprouvait pour connaître ce qu'il y a dans ton coeur et savoir si tu allais, oui ou non, observer ses commandements. Il t'a mis dans la pauvreté, il t'a fait avoir faim et il t'a donné à manger la manne que ni toi ni tes pères vous ne connaissiez, pour te faire connaître que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais qu'il vit de tout ce qui sort de la bouche du Seigneur (Dt 8.2-3).

  La foi biblique, ce n'est pas la foi que Dieu existe. Les démons ont aussi ce genre de foi. D'après l'épître de Jacques, ils croient que Dieu est un, et ils frissonnent (Jc 2.19).

   Alors, qu'est-ce que la foi biblique, la foi d'Abraham, la foi d'Israël et des prophètes, la foi de Jésus et des apôtres ?

   La foi biblique, c'est être certain de la Parole qui sort de la bouche de Dieu et en vivre dès maintenant. Pour nous aider à croire, le Seigneur Dieu donne des signes. La manne était un signe pour les Hébreux. Elle était un véritable miracle nourricier, pas seulement un miracle. En effet, tous les jours pendant qurante ans dans le désert, ils pouvaient en manger. La foi des Hébreux était nourrie, fortifiée par la manne qu'ils mangeaient. Cela ne les a pas empêchés de murmurer dix fois contre Dieu, et c'est pourquoi cette génération n'a pas hérité du pays promis.

   Quand les Hébreux ont vu pour la première fois ce miracle nourricier dans le désert, ils ont dit en hébreu MaN Hou ? Les mêmes lettres dans un autre ordre forment le mot hébreu éMouNah, qui signifie foi, fidélité. De cette question MaN Hou ? est venu le mot français manne. Manne est un mot hébreu qu'on n'a pas traduit, on l'a simplement transcrit en français. Il signifie littéralement d'où lui ?

   D'où il est Lui ? C'est la question que tout le monde se pose à propos de Jésus dans l'évangile de Jean (Jn 9.29). Les parents de Jésus sont bien connus. Lui-même, Jésus, n'a aucun caractère mystérieux aux yeux de ses contemporains. Il était connu comme un simple Juif (Jn 6.42). Mais quand il enseigne et agit, là tout à coup, tout le monde s'interroge : D'où il est Lui ? Et Jésus indique très clairement son origine en utilisant au moins dix fois dans l'évangile de Jean l'expression Je suis, caractéristique du Dieu d'Israël. Il dit ici : Je suis le pain de vie (Jn 6.35). Jésus vient du ciel, il vient du Père, il est envoyé par le Seigneur Dieu d'Israël. Les targums juifs sur Exode 16 (les targums sont des paraphrases araméennes du texte hébreu, qui sont lues dans les synagogues déjà avant Jésus) disent que la manne est un aliment qui existait avant la création du monde, qui était restée cachée dans le ciel, jusqu'à ce que les Hébreux en aient besoin. L'Apocalypse connaît cette tradition : Au vainqueur, dit Jésus, je donnerai de la manne cachée (Apo 2.17). Jésus parle donc aux Juifs de choses qu'ils connaissent, de choses que leurs ancêtres ont expérimentées : un pain qui descend du ciel et permet de vivre dans le désert, là où il est impossible de vivre. Et ce pain est donné tous les jours, pas une fois seulement, ou de manière occasionnelle. Il est donné tous les jours. En plus, ce pain est un test pour voir si les Hébreux écoutent vraiment la parole de Dieu, s'ils sont prêts à obéir au Seigneur. Ce pain permet de croire la Parole de Dieu et d'agir selon la Parole de Dieu. Il teste notre obéissance au Seigneur. Voilà pourquoi Jésus dit à la foule venue le rejoindre à Capernaüm après la multiplication des pains : Oeuvrez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure pour une vie éternelle, que le Fils de l'homme vous donnera (Jn 6.27). Il aurait pu parler à cette foule du nouveau miracle qu'il venait d'opérer en marchant sur la mer de Tibériade au milieu d'une tempête. La foule justement lui avait demandé comment il avait pu venir si rapidement à Capernaüm. La foule avait en effet vu les disciples partir en barque sans Jésus. Mais Jésus ne parlera pas de ce miracle de sa marche sur l'eau, il va droit au but. Ce n'est plus le moment de parler de miracles extérieurs, il propose à ses auditeurs un miracle intérieur : La foi qui vient de la parole de Dieu et qui permet d'agir selon cette Parole. Oeuvrez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure pour une vie éternelle, que le Fils de l'homme vous donnera.

   Ce miracle intérieur de la foi dans la parole de Jésus ne s'est pas produit ce jour-là pour la plupart. Un grand nombre d'auditeurs sont partis. Plusieurs disciples même on quitté Jésus ce jour-là. Ils ne pouvaient supporter des paroles comme celles-ci : Je suis le pain vivant qui descent du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l'éternité. Et le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie (Jn 6.51).

  Il y a un moment dans l'évangile où tous les miracles extérieurs de Jésus cesseront. Le dernier miracle raconté dans l'évangile de Jean, c'est la résurrection de Lazare. Mais après cette dernière action, le Père n'a pas cessé d'agir par son Fils. Il continue à agir dans le Fils jusqu'à aujourd'hui : il fait un miracle intérieur, en nous attirant à Jésus crucifié, en nous faisant participer à la gloire de son Fils.

   La vie chrétienne est une vie après la mort, ou même, peut-on dire, une vie au coeur de la mort. Jésus est le pain de vie. Manger de ce pain, c'est simultanément croire et agir avec une force qui ne vient pas de nous, mais du Dieu vivant. Comme Jésus agit en voyant son Père agir, nous pouvons agir en voyant Jésus son Fils dans la gloire : Oeuvrez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure pour une vie éternelle, que le Fils de l'homme vous donnera.

   Dans l'épître de ce dimanche, Eph 4.16-24, l'apôtre Paul nous demande de renoncer aux ténèbres, à la convoitise, à l'endurcissement de notre coeur et de notre conscience, à la débauche. Mais l'apôtre Paul ne s'appuie pas sur les commandements pour nous motiver à vivre une vie juste et sainte, il s'appuie sur le fait que nous avons revêtu l'homme nouveau, l'homme nouveau que nous sommes devenus en Christ.

  Nous avons revêtu l'homme nouveau : l'habit indique une fonction, un travail à accomplir. Dans un restaurant cinq étoiles, vous ne trouverez pas de chef cuisinier habillé en coureur cycliste. Sur les pistes du tour de France,nous ne trouverez pas non plus de cycliste en pantalon blanc, avec un tablier blanc et une toque blanche sur la tête. L'habit que nous mettons nous engage dans tel ou tel travail. En Christ, nous sommes revêtus d'un habit qui nous permet de faire ce que Jésus faisait. Il nous dit encore aujourd'hui et chaque jour en attendant son retour : Oeuvrez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure pour une vie éternelle et que le Fils de l'homme vous donnera.

   Nous pouvons faire ce que Jésus nous dit de faire, car il est le Pain de vie.

   Cet été, j'ai entendu le témoignage de Kheïra, une ancienne musulmane d'Algérie. Elle assista un jour au culte dans une église. Elle prit le pain de la Sainte-Cène et en mangea sans comprendre ce que cela signifiait. Pendant toute la semaine qui suivit, elle avait une joie et un bonheur inconnus jusque là, que ses amies ont remarqués. Ses amies lui demandaient ce qui lui était arrivé, mais elle ne savait pas trop quoi répondre. Elle comprit finalement que cela devait être lié à la Parole qu'elle avait entendue à l'Eglise, l'Evangile. En fait, le Christ était déjà en elle, puisqu'elle avait communié. En retournant à l'église, elle comprit que ce Jésus-Christ l'appelait maintenant à croire en Lui pour agir comme Lui.

  C'est en faisant ce que Jésus nous dit de faire que nous fortifierons notre foi. Déjà, au Sinaï, les Hébreux avaient répondu à Moïse qui leur demandait s'ils acceptaient les commandements du Seigneur : Nous ferons et nous comprendrons (Ex 24.7). De même, Jésus dit : Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de mon propre chef (Jn 7.17).

  D'après notre texte, la foule était disposée à faire des oeuvres de Dieu, des commandements que Jésus leur aurait indiquée (Jn 6.28), mais Jésus ne parle que d'une seule oeuvre de Dieu : Croire en celui que le Père a envoyé : Ceci est l'oeuvre de Dieu, que vous croyez en celui qu'a envoyé Celui-ci (Jn 6.29). Croire et agir sont une seule et même chose. Oeuvre de Dieu et la nôtre aussi. Amen.

 

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