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28 août 2018

Expérimenter l'amour de Dieu

amour de dieuExpérimenter l'amour de Dieu

Rm 5,1-5


podcast

 Il y a dans le NT une définition de Dieu qui tient en 3 mots, et qui est un thème omniprésent dans toute la Bible. Quelle est cette définition ? Dieu est amour (1 Jn 4.8 et 16).

Beaucoup d’autres versets nous parlent de l’amour de Dieu : Jn 3.16 : Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique…. Le monde, ce sont les êtres humains, collectivement et individuellement.

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17 août 2011

Découvrir le pardon et l'amour du Père

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Découvrir le pardon et l'amour du Père

 

   Je vous invite d'abord à lire Lc 15.11-32                             


Voici 2 fils qui suivent des chemins bien différents. Et pourtant, chacun est certain qu’il est sur la bonne voie : Le plus jeune est certain que sa liberté se trouve dans l’indépendance vis-à-vis de son père. Il agit en conséquence : il demande sa part d’héritage et coupe les ponts avec son père.

L’aîné est certain de mériter l’amour de son père. Cette conviction de mériter l’amour de son père est encore renforcée lorsqu’il se compare avec son vaurien de frère : Lui n’a pas demandé sa part d’héritage ! Lui a fait son devoir de fils en travaillant dur pour son père, sans désobéir, sans jamais rien lui demander ! Lui a eu une vie droite ! Alors que l’autre a vécu dans la débauche et dilapidé l’argent de son père avec des prostituées ! Il a un accès de fureur lorsqu’il constate l’injustice que son père lui fait subir lorsqu’il apprend la fête qui se déroule dans la maison familiale, parce que l’autre est revenu ! : Tu as osé tuer le veau gras, pour lui, alors que tu ne m’as jamais donné  un seul chevreau pour me réjouir avec mes amis !

   Honnêtement, cela ne vous est-il jamais arrivé d’avoir une réaction semblable. Je ne parle pas de l’avoir exprimée avec virulence, comme dans ce texte. Nous savons ce qui est pieux, ce qui peut se dire et ce qui ne doit pas se dire ! Mais de l’avoir pensé ? Lorsqu’on a le sentiment de mériter l’amour de Dieu, on trouve que c’est injuste que Dieu pardonne aussi facilement ceux qui sont des pécheurs notables, comme ce fils cadet ! Si Dieu pardonne si facilement, à quoi servent les efforts que l’on fait pour mériter l’amour de Dieu ? Les ouvriers de la 1ère heure trouvent aussi que c’est parfaitement injuste que les ouvriers de la 11e heure reçoivent le même salaire qu’eux ; eux qui ont travaillé toute la journée sous le soleil ! (Mt 20.11-12). Eh oui ! Depuis notre petite enfance, nous sommes imprégnés de la logique du mérite ! Et nous avons tant de mal à comprendre la logique de l’amour de Dieu !

   Apparemment, le parcours de ces deux frères semble bien différent. Et pourtant, ces deux fils se ressemblent sur un point : Ni le rebelle, ni le consciencieux ne connaissent vraiment leur père. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas encore expérimenté son amour. Je vous propose de regarder de près le parcours du plus jeune fils.

  Pensez-vous qu’il aurait voulu se séparer de son père s’il avait su que la relation avec son père était la source de sa vie ?

   Non ! En effet, tout le monde sait, même lui, que lorsqu’on se coupe de sa source, volontairement ou involontairement, on se coupe de soi-même, on se coupe de son centre. Mais ce fils ignore que son Père est sa source. Il ignore l’importance vitale du lien avec le père. Donc il rompt les relations. Le texte nous dit : il partit pour un pays lointain ; il met de la distance entre son père et lui, car il pense que loin de lui, il sera libre. Le grand mot est lâché : LIBERTE. Faire enfin ce qui lui plait, sans aucune contrainte ! Il soupire après cette liberté-là.  Mais c’est le contraire qui se produit ; il devient esclave : il dissipa sa fortune en vivant dans la débauche (v 13). L’esclavage ne consiste pas seulement à être sous la domination d’un homme. L’esclavage officiel n’existe plus aujourd’hui, mais on peut cependant être l’esclave de tant de choses : l’argent, l’alcool, le tabac, le sexe, la drogue, le pouvoir, le travail… Chez son père, il était un « fils » ; loin de son père, il devient « ouvrier ». Chez son père, il avait une tâche noble ; loin de son père, il garde des cochons, animaux considérés comme impurs. Chez son père, il était rassasié ;  loin de son père, il meurt de faim et envie même la nourriture des cochons qu’il garde.

Jésus veut nous faire comprendre que loin de Dieu, l’homme se retrouve en exil, affamé intérieurement. Quand l’homme se construit sans référence à la Parole de Dieu, dans la volonté de s’assumer lui-même, d’être indépendant de Dieu, il s’exile lui-même. Sur le plan humain, cet homme peut faire illusion : sa part d’héritage lui a permis de briller, d’assouvir ses désirs, de faire la fête, d’être reconnu par les autres. Mais c’est un artifice qui ne dure pas. Privé de cet artifice (l’argent, le pouvoir, la position sociale…), il découvre que son cœur est comme un champ en friche : il n’y pousse que des fruits fades ou amers qui n’apportent ni la paix ni l’harmonie avec soi-même. Ceci est logique, puisqu’il s’est coupé de sa source de vie.

  La vie de ce fils a pris un tour tellement douloureux, c’est un tel échec, que s’il ne veut pas mourir, il va être contraint de se repentir. Finies les fausses assurances, les fausses excuses, les faux discours. Il doit entrer dans le silence intérieur et faire le point : Rentré en lui-même, il se dit : Combien d’employés chez mon père ont du pain en abondance, et moi ici, je péris à cause de la famine (v 17-19). L’épreuve a ceci de positif qu’elle lui fait se souvenir qu’il a un père. Ce père dont il a voulu fuir la présence parce qu’il considérait qu’elle empiétait sur sa liberté, voilà qu’il commence à le voir autrement lorsque tous ses rêves de liberté s’évanouissent parce que son estomac crie famine.

    Il a dû en verser des larmes, lorsqu’il a pris conscience du vide qui s’était creusé en lui. Mais ces larmes ont été salutaires car c’était les larmes de la repentance. La tristesse selon Dieu produit une conversion qui mène au salut et que l’on ne regrette pas, tandis que la tristesse du monde produit la mort (2 Co 7.10). En un instant, tout va basculer en lui: Il aspire à revenir chez son père pour retrouver sa vie de fils, une vraie nourriture, et un sens à sa vie.

 L’attrait de son indépendance et sa liberté, il en parle maintenant comme d’un péché : J’ai péché contre le ciel et envers toi. Il est même prêt à échanger sa position de fils contre celle de serviteur pour retrouver la présence et la sécurité du père : Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés.

Sa repentance est sincère, car elle le met en route : Il partit pour rentrer chez son père. Il fait demi-tour. Il fait le chemin inverse, celui qui le ramène vers son père. Il ne veut pas passer sa vie à garder des cochons. Il fait un choix ; et ce choix est une grâce de Dieu, qui lui permet de sortir d’une culpabilité stérile qui l’aurait empêché de se repentir. Il va faire le pas vers la vie !

  Parce que Dieu nous aime, il donne à chacun la possibilité de pouvoir revenir vers Lui. Avons-nous compris que Dieu ne nous enferme jamais dans notre passé, quel que soit ce passé, ou dans notre péché, quel que soit ce péché. Quel que soit notre parcours, il nous donne toujours possibilité de revenir vers lui, de se repentir.

  Maintenant que sa décision est prise, ce fils va pouvoir, enfin, découvrir la grandeur de l’amour de son Père. Mieux vaut tard que jamais ! (Ce n’est pas ironique). Il s’attendait à des remontrances ; or voilà que son père, qui le guettait de loin, se précipite vers lui pour le serrer contre lui et l’embrasser. Avez-vous remarqué qu’il n’a même pas le temps d’aller jusqu’au bout de la phrase qu’il avait prévu de dire à son père ? Il n’a pas le temps de dire : traite-moi comme l’un de tes employés, que son Père lui donne les insignes d’un fils : la plus belle robe, une bague, des sandales. Mais ce n’est pas tout : il donne aussi un ordre : Apportez le veau gras, sacrifiez-le ! Mangeons et faisons bombance. Le verbe grec employé dans le texte  - sacrifiez-le - nous suggère que la fête qui va suivre n’est pas simplement une réjouissance autour d’un plat de viande succulente. Il y a l’idée d’un sacrifice de communion et de reconnaissance, tel qu’on le voit en Lv 7.12, où la majeure partie de l’animal sacrifié était mangé par l’adorateur et sa famille. Mais aussi, sans doute, allusion au sacrifice de Jésus sur la croix qui nous accorde le pardon.

  Ce fils fait l’expérience extraordinaire du pardon total, immérité : Dans les bras de son Père, le fils doit se demander : Comment mon Père peut-il encore m’aimer après ce que je lui ai fait ?

  Ce père aimant, qui pardonne totalement quand on revient à lui, c’est aussi NOTRE Père.

Etes-vous revenus à votre Père ? On ne devient pas enfant de Dieu simplement en naissant dans une famille chrétienne ou en allant au culte ou à la messe ! Les 2 fils de la parabole étaient bien nés chez leur père, ils étaient « fils » par les liens du sang, mais ils ne connaissaient pas l’amour de leur père ! Il faut passer par une nouvelle naissance, spirituelle, pour comprendre cet amour. Mais, sans repentance, cette nouvelle naissance est impossible. Comme ce fils, nous sommes tous rebelles par notre nature pécheresse. Nous avons donc tous besoin de revenir vers le Père.

 Si vous vous sentez-vous concernés par ces paroles, c’est-à-dire, si vous n’êtes pas encore revenu vers votre Père, n’attendez pas pour faire la même démarche que ce fils. Ne reportez pas votre décision à demain. Ne tombez pas dans ce piège qui consiste à dire : Aujourd’hui, je ne suis pas prêt ; on verra demain

   Peut-être une partie de votre cœur est-elle encore loin de Dieu, en friche ; et vous expérimentez le vide ou l’amertume des fruits qui y poussent. N’en prenez pas votre parti ! Ne pensez pas qu’il y a des fatalités ! C’est à la totalité de votre cœur, de votre être, que Dieu veut redonner la vie. Pour cette « friche » où  vous tenez Dieu à l’écart, Dieu attend que vous rentriez en vous-même, que vous reveniez à lui, car il veut guérir, par son pardon et son amour.

  Même lorsque nous sommes loin de Lui, Dieu nous cherche, nous attend, guette le moindre signe de retour de notre part. Nous savons maintenant que, quel que soit notre situation, nous pouvons nous lever et revenir vers le Père. Ce mouvement de repentance peut nous paraître insignifiant, insuffisant, inapproprié  pour que Dieu nous pardonne. Il le serait effectivement si notre pardon dépendait de nous, d’une phrase que nous adressons à Dieu. Mais notre pardon dépend de ce que Jésus a accompli à la croix : il a pris sur lui notre péché et a payé, à notre place, les conséquences de nos fautes. La repentance, c’est le signe que nous reconnaissons que nous avons offensé Dieu. Mais la repentance ne serait rien sans l’amour inconditionnel de Dieu manifesté à la croix à l’égard de chacun d’entre nous.

   Lorsqu’on a compris cela, le Seigneur nous guérit progressivement de l’attitude du frère aîné qui pensait mériter l’amour de son père et qui l’empêchait de se réjouir du retour de son frère, pécheur notoire. Pourquoi ? Parce que lorsqu’on a pris conscience du pardon immérité que le Père nous accorde, on n’a plus envie de se comparer aux autres pour établir une hiérarchie des mérites. On a juste envie de louer Dieu pour son immense amour et la puissance vie de son pardon.

 

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03 décembre 2009

Fils et fille de Dieu

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 Fils et fille de Dieu

 
Je vous propose d'abord de lire la parabole du fils prodigue qui se trouve dans l'Evangile de Luc 15.11-32.
   Jésus dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de la fortune qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après le plus jeune fils rassembla tout ce qu'il avait et partit pour un pays lointain où il dissipa sa fortune en vivant dans la débauche. Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer de tout. Il se lia avec un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs faire paître les pourceaux. Il aurait bien désiré se rassasier des caroubes que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Rentré en lui-même, il se dit : Combien d'employés chez mon père ont du pain en abondance, et moi ici, je péris à cause de la famine. Je me lèverai, j'irai vers mon père et lui dirai ; Père, j'ai péché contre le ciel et envers toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes employés.
   Il se leva et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, il courut se jeter à son cou et l'embrassa. Le fils lui dit : Père, j'ai péché contre ciel et envers toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe et mettez-la lui ; mettez-lui une bague au doigt, et des sandales pour ses pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
   Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et s'approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. Il appela un des serviteurs et s'informa de ce qui se passait. Ce dernier lui dit : Ton frère est de retour, et parce qu'il lui a été rendu en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère et ne voulut pas entrer. Son père sortit pour l'y inviter. Alors il répondit à son père : Voici : il y a tant d'années que je te sers, jamais je n'ai désobéi à tes ordres, et à moi jamais tu n'as donné un chevreau pour me réjour avec mes amis. Mais quand ton fils que voilà est arrivé, celui qui a dévoré ton bien avec des prostituées, pour lui tu as tué le veau gras ! Toi, mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi ; mais il fallait bien se réjouir et s'égayer, car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.
   Cette parabole aborde la question de la relation entre Dieu et les créatures de Dieu que nous sommes. C'est dire qu'elle nous concerne tous. Aujourd'hui, je voudrais souligner un aspect de cette relation, qu'il est essentiel de comprendre pour que notre foi soit sereine et porte des fruits : chaque croyant, converti et né de nouveau, est fils ou fille de Dieu, au même titre que Jésus est Fils de Dieu. Bien sûr, ce statut de fils ou fille de Dieu ne fait pas du croyant un Dieu, comme Jésus l'est. Le croyant reste une créature ; mais en ce qui concerne l'amour qu'il donne, Dieu ne fait aucune différence entre un croyant et son propre Fils, Jésus.  
   Cette affirmation est surprenante pour beaucoup de croyants qui pensent que le respect que l'on doit à Dieu est incompatible avec l'intimité que Jésus pouvait avoir avec son Père. Et pourtant, cela est confirmé par Jésus lui-même lorsqu'il apparaît à Marie-Madeleine, après sa résurrection. Il lui dit : Va vers mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père (Jn 20.17). Ceux qu'il qualifie de frères, ce sont ses disciples. Jésus et les croyants ont un seul et même père : Dieu.
 
   Revenons à la parabole. Elle nous montre les relations entre un père et ses 2 fils. Le plus jeune ne supporte plus la tutelle de son père. Il revendique les biens de son père (v. 12), mais veut surtout s'affranchir de lui, car il pense qu'ainsi il sera libre. Il veut prendre son indépendance.
   Vous savez ce qui est arrivé : Il a gaspillé les biens reçus de son père, dans un joyeuse débauche, au point qu'il n'a même plus de quoi s'acheter un cheese burger au Mac Do. Il en est arrivé à envier la nourriture que mangeaient les cochons qu'il gardait, le seul job qu'il avait trouvé pour survivre ! De fils qu'il était, il devient ouvrier chez les autres. Et tout cela parce qu'il voulait être indépendant de son père, vivre sa liberté !
   Il aura fallu que la faim le tenaille pour qu'il comprenne qu'il était dans une impasse. C'est ce qui pouvait lui arriver de mieux : Rentré en lui-même, il se dit : Combien d'employés chez mon père ont du pain en abondance, et moi ici, je péris à cause de la famine. Je me lèverai, j'irai vers mon père et lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et envers toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes employés (v. 17-18).
   Remarquons que la repentance de ce fils n'est pas dictée par un motif particulièrement spirituel ; c'est la faim, et rien d'autre, qui le pousse à revenir vers son père. Remarquons aussi que ce motif très terre-à-terre n'est pas condamné dans la parabole. Dieu se sert de toute situation pour appeler ses enfants à revenir à lui.
   L'histoire de ce fils, c'est notre histoire à tous. Comme Adam et Eve, nous sommes tous des créatures de Dieu, donc des fils de Dieu. Mais notre nature pécheresse, héritée d'Adam et Eve, nous entraîne tous loin de Dieu, dans le même désir d'indépendance. Même si nous n'avons jamais vécu dans la débauche, notre péché nous coupait de cette relation que Dieu veut avoir avec chacun de nous, et nous entraînait dans une impasse mortelle. Si nous sommes revenus dans la maison du Père, c'est que, comme ce fils, nous avons aussi éprouvé la faim, chacun sous des formes différentes. Sans en être conscient, nous avions la nostalgie et l'envie de retrouver l'intimité avec Dieu qu'ont connue Adam et Eve avant la chute, parce que nous avons été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1.26). Et c'est par le sacrifice de Christ que ce retour a été rendu possible.
Mais dans quel état d'esprit sommes-nous revenus dans la maison du Père ?
   Je vais m'attarder sur l'attitude du jeune fils, pour montrer qu'il ne faut surtout pas faire comme lui. En effet, il n'a pas compris qui est son Père, ni ce qu'est l'amour d'un père pour son fils.
Avez-vous remarqué comment ce fils envisage les futures relations avec son père après avoir gaspillé sa vie et tout l'argent de son héritage ? Il ne peut pas imaginer qu'après un tel échec, un tel péché, une telle offense envers son père, ce dernier puisse l'accueillir encore comme son fils : il accepte l'idée d'être mis sur le même plan que les serviteurs de son père : Traite-moi comme l'un de tes serviteurs (v.19).
   Cette idée qui semble tellement ancrée dans la pensée de ce fils, n'a pas effleuré un seul instant la pensée du père. Quoi qu'ait fait son fils, il sera toujours son fils. Il attend son retour depuis des années peut-être. Chaque jour, il surveille la route pour voir s'il ne revient pas. Il l'attend, non pas pour lui faire des reproches, mais pour l'entourer de ses bras et lui redonner sa dignité de fils. Lorsqu'il le voit enfin revenir vers lui, il se précipite à sa rencontre, le coeur tout ému (v.20). Il ne lui laisse même pas le temps d'exprimer sa repentance ; il le couvre de baisers. Son fils est revenu, c'est tout ce qui compte pour lui ; et c'est en tant que fils qu'il l'accueille, immédiatement. Peu importe le temps de l'absence, peu importe la faute : Le Père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe et mettez-la lui ; mettez-lui une bague au doigt, et des sandales pour ses pieds. Amenez le veau gras et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé (v.22-24).
  C'est en tant que fils ou fille que le Seigneur nous a accueillis lorque nous sommes revenus vers lui, lorsque nous avons enfin compris qu'en voulant ou en pensant gagner notre indépendance en vivant sans Dieu ou loin de Dieu, nous nous précipitions en réalité vers la servitude. La liberté de l'homme passe par la dépendance à Dieu. Pourquoi ? Parce qu'un fils de Dieu possède tout ce que possède son Père et reçoit tout de lui. Avant qu'Adam et Eve aient succombé à la tentation d'indépendance vis-à-vis de Dieu, ils possédaient tout : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin (Gn 2.16). Mais ils ont voulu plus que tout. Ils ont voulu ce que Dieu leur avait interdit : le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Alors, ils ont tout perdu, y compris ce sentiment extraordinaire de se sentir fils et fille de Dieu. Ils ne voyaient plus Dieu comme un papa, mais comme un juge dont ils avaient peur ! (Gn 3.10). C'est exactement la situation du fils aîné de la parabole. Jaloux de voir son père faire le fête pour son vaurien de frère, il laisse éclater sa colère : Il y a tant d'années que je te sers, jamais je n'ai désobéi à tes ordres, et à moi jamais tu n'as donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis (v.29). Le père n'en croit pas ses oreilles : Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi (v.31).
   Ce fils aîné n'a pas compris non plus l'amour de son père. Il était le fils de la maison, mais il avait une mentalité de serviteur. Avez-vous remarqué les mots qu'il emploie pour parler de la relation avec son père ? "Servir", "désobéir", "ordres". Ils décrivent un rapport patron/employé plutôt que père/fils. Il s'est privé de tout ce qui lui appartenait de droit, puisqu'il était fils. Il aimait son père comme un serviteur et non comme un fils, et il ne savait pas que son père l'aimait comme un fils. Bref, il ne connaissait pas l'intimité qu'un fils peut avoir avec son père, parce qu'il pensait mériter l'amour de son père, par son assiduité au travail, son obéissance, par sa discrétion de ne rien demander à son père pour se faire bien voir. Le plus terrible, c'est qu'il croyait réellement avoir la bonne attitude !
   Cette parabole nous est donnée pour nous détourner des fausses compréhensions que nous avons de l'amour de Dieu, et pour nous remettre dans la bonne compréhension : Lorsque la faim nous a poussés à revenir dans la maison de notre Père céleste, c'est en tant que fils et fille bien aimés que Dieu nous a accueillis. Il nous a serré dans ses bras. Nous n'avons pas mérité son amour. Il n'a jamais fait allusion à notre passé pour nous accuser. Celui qui accuse, c'est Satan. Dieu, lui, a donné son Fils, Jésus, pour que l'obstacle du péché soit totalement et définitivement détruit entre Dieu et nous, afin que nous puissions partager la même intimité qu'avaient Adam et Eve avec Dieu, avant la chute.
   Je prie pour que nous comprenions tous ceci, et que nous puissions entrer vraiment dans l'intimité avec Dieu, comme un fils ou une fille peut l'être avec son père. Ce n'est pas Dieu qui met des distances entre lui et nous. C'est nous qui ne comprenons pas comment Dieu nous aime.
La grande intimité voulue par Dieu ne fait pas de lui un "copain". La foi et la confiance ne permettront jamais de confondre le Créateur avec la créature. Mais au niveau de l'amour que Dieu nous porte, cette distance n'existe plus. le Père nous aime du même amour dont il aime son Fils, Jésus. Et c'est la raison pour laquelle nous pouvons appeler notre créateur et Père céleste : papa. Gardons cela présent à l'esprit lorsque nous prions.
Que le Seigneur vous bénisse !
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26 mars 2009

Goûter l'amour de Dieu

 

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Les cieux racontent la gloire de Dieu,
Et l'étendue céleste annonce l'oeuvre de ses mains.
Le jour en donne instruction au jour,
La nuit en donne connaissance à la nuit.
Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas des paroles,
Leur voix n'est pas entendue.
Leur trace apparaît sur toute la terre,
Leurs accents vont aux extrémités du monde,
Où il a placé une tente pour le soleil.

Psaume 19.1-5
Goûter l'amour de Dieu
Je vous invite d'abord à lire les 5 premiers versets du chapitre 5 de l'épitre aux Romains. Et je me propose maintenant de commenter le verset 5 :

L'espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

Le Nouveau Testament donne une définition de Dieu qui tient en 3 mots, et qui est un thème omniprésent dans toute la Bible : Dieu est amour (1 Jean 4.8 et 16). Beaucoup d'autres versets nous parlent de l'amour de Dieu : Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle (Jean 3.16). Le monde, ce sont les êtres humains, collectivement et individuellement.
L'Ancien Testament nous parle aussi de l'amour de Dieu : Dans un débordement d'indignation, je t'avais un instant dérogé ma face, mais avec un amour éternel, j'aurai conpassion de toi (Esaïe 54.8). Je t'aime d'un amour éternel, c'est pourquoi je te conserve ma bienveillance (Jérémie 31.3). Ces déclaration d'amour de Dieu ne s'adressent pas seulement au peuple d'Israêl. Depuis la venue de Christ, c'est tout homme, Juif ou non Juif, qui peut l'entendre pour lui et en goûter la force et la douceur.

C'est volontairement que je choisis le verbe "goûter". En effet, la Bible ne nous parle pas d'un amour de Dieu qui resterait une idée abstraite, une sorte de dogme désincarné qui laisserait l'homme sans émotion. Non ! L'amour de Dieu est fait pour toucher le coeur de l'homme.
Imaginez que quelqu'un vous dise : Hier, j'ai mangé une tarte Tatin : c'était à mourir de plaisir ! Et il commence à vous parler du parfum des pommes encore chaudes, des saveurs subtiles de la pâte moelleuse imprégnée de cannelle et du sucre caramélisé qui réhausse  la saveur des pommes. En vous décrivant ce qu'il a vécu pendant ce moment de dégustation, il semble revivre toutes les émotions qu'il a ressenties.
Mais vous, vous n'avez jamais goûté de tarte Tatin. Vous enviez le plaisir qu'il a ressenti. Et vous vous dites : Ca doit être bon, la tarte Tatin ! Le lendemain vous rencontrez quelqu'un qui vous parle aussi de la tarte Tatin. Alors, vous lui dites : Il paraît que c'est très bon, la tarte Tatin. Il paraît. Mais vous n'en savez rien ! C'est effectivement très bon. Mais pour l'apprécier, il faut y goûter ou y avoir goûté !

Pensez-vous que Dieu nous dise qu'il nous aime, que la Bible proclame que Dieu est amour, mais que cet amour ne soit qu'un dogme désincarné ? Une idée magnifique, qui ne concerne que notre intellect ?
C'est Dieu qui nous a formé. C'est lui qui a fait notre nature. S'il nous a créés avec des sentiments, ce n'est pas pour rien. Et il sait que l'amour ne se goûte pas avec l'intellect, mais avec le coeur. C'est donc avec le coeur qu'il veut nous faire goûter son amour.

Combien de chrétiens savent intellectuellement que Dieu est amour, sans avoir jamais ressenti une seule émotion par rapport à cet amour !
Combien de chrétiens disent que Dieu est amour, sans pouvoir parler de cet amour, parce qu'ils n'ont pas goûté la douceur et la force de cet amour dans leur coeur !
Si vous êtes dans ce cas, n'en prenez pas votre parti ! Ne dites pas : C'est comme ça, je n'y peux rien ! Ce n'est pas ce que Dieu veut pour vous. Il veut, au contraire que vous expérimentiez existentiellement son amour, que vous goûtiez son amour. Et j'ajoute qu'il le veut sans doute plus que vous, parce qu'il nous aime comme jamais nous ne pourrons l'aimer. Oui, Dieu veut cela parce qu'il sait que son amour est seul capable de combler une vie, votre vie, ma vie. En effet, l'amour de Dieu est l'essentiel d'une vie. Tout le reste de la vie dépend de cet amour accueilli, vécu et entretenu.

Comment faire pour goûter cet amour ?
Pour répondre à cette question, je reviens au texte biblique. Le verset 5 nous montre le processus, nous donne la solution pour passer d'un amour que l'on conçoit intellectuellement à un amour que l'on vit existentiellement ; d'un amour qui nous laisse sans émotion à un amour qui comble notre coeur d'une joie et d'une paix immenses : L'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
Il y a un sujet : l'amour de Dieu. Un verbe : est répandu. Un complément de lieu : dans nos coeurs. Un complément d'agent : par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

Quelques remarques

1) L'amour de Dieu, c'est l'amour que Dieu a pour nous. Comme le fait remarquer Jean : Cet amour ne consiste pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce que Dieu nous a aimés (1 Jean 4.10). Et la preuve de cet amour, la manifestation de cet amour, l'incarnation de cet amour, c'est qu'il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Dieu ne s'est pas contenté de dire qu'il nous aime: il l'a prouvé dans le sacrifice de Jésus sur la croix.

2) Il est important de bien comprendre le sens du verbe : l'amour de Dieu est répandu. Ce verbe exprime une action qui s'accomplit dans la durée. C'est le contraire d'une action ponctuelle. L'amour de Dieu, c'est comme l'eau d'une source qui coule sans arrêt et qui se déverse dans le coeur de l'homme. L'amour de Dieu est constant. Contrairement, bien souvent, à celui de l'homme, il ne change pas, il ne varie pas, comme le dit Jacques : Tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement, ni ombre de variation (Jacques 1.17). La source d'amour de Dieu n'est pas comme certaines sources d'eau qui tarissent lorsqu'il fait chaud. Le débit de la source d'amour de Dieu est constant, et abondant. C'e n'est pas du goutte à goutte, comme on le voit parfois dans les fontaines de village. Le débit est abondant, car c'est le débit d'un coeur de Père qui aime ses enfants. Même lorsque Dieu est en colère, parce qu'il voit que les hommes n'écoutent pas sa voix, son amour est intact : Dans un débordement d'indignation, je t'avais un instant dérobé ma face, mais avec un amour éternel, j'aurai compassion de toi (Esaïe 54.8). Oui, l'amour de Dieu est éternel et Paul nous dit que rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Chris tnotre Seigneur (Romains 8.35-39).

3) Où cet amour est-il répandu ? Dans nos coeurs ! Pas dans nos têtes ! Le coeur, c'est le siège de nos émotions. Dieu veut que ses enfants ressentent son amour émotionnellement, tout comme Lui ressent de l'émotion. Cette idée vous surprend-elle ? Ecoutez ce que dit Dieu en parlant de son peuple : Ephraïm est-il donc pour moi un fils chéri, un enfant choyé ? Car plus je parle de lui, plus encore son souvenir est vivace en moi ; aussi mes entrailles frémissent en sa faveur ; j'aurai un profonde compassion pour lui (Jérémie 31.20). Croyez-vous que le coeur de Jésus n'a pas été rempli d'émotion lorsque la voix de son Père s'est faite entendre au moment de son baptême ? : Tu es mon Fils bien-aimé, objet de mon affection (Luc 3.22). Certainement pas ! Car Jésus, tout fils de Dieu qu'il est, manifestait des émotions. Les Evangiles rapportent 2 épisodes où Jésus a pleuré : Devant Jérusalem (Luc 19.41), et devant la tombe de son ami Lazare (Jean 11.35). Les émotions ne doivent pas être au centre de notre vie de foi. Elles ne doivent pas conduire notre vie de foi. Mais elles font aussi partie de notre vie de foi.
Pouvez-vous imaginer aimer vos enfants, votre conjoint ou vos amis d'une façon purement intellectuelle, cérébrale ? Non ! Nous ressentons une affection profonde pour ceux que nous aimons; une émotion saisit notre coeur; et nous aspirons à un échange dans l'affection, car l'amour est comme un dialogue : il circule de l'un à l'autre. C'est ce que Dieu veut aussi, parce qu'il nous aime. Il nous communique son amour en espérant que notre coeur sera ému et y répondra.

4) Quel est l'intermédiaire entre Dieu et l'homme qui permet de goûter cet amour ? C'est le Saint-Esprit : L'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
Sans le Saint-Esprit, la connaissance de l'amour de Dieu va rester une abstraction, un dogme, une connaissance intellectuelle. Si on a fait de la théologie, on va pouvoir décortiquer, analyser l'amour de Dieu, comme on peut parler longuement des ingrédients qui composent la tarte Tatin. Mais si on n'y goûte pas, peut-on dire qu'on connaisse vraiment ? Non ! Il manque quelque chose d'essentiel : l'expérience.
Seul le Saint-Esprit nous permet de goûter l'amour de Dieu. Mais, comprenons bien : Dans le verset, il est question du Saint-Esprit reconnu comme présence de Dieu en nous, accueilli, désiré. Avant la conversion, le Saint-Esprit travaille secrètement dans nos coeurs pour nous appeler à la repentance et à une rencontre personnelle avec Christ. Nous pouvons lui résister ; il ne s'imposera jamais, parce qu'on ne peut pas forcer quelqu'un à aimer. C'est lorsqu'il a répondu à l'appel de Dieu que le croyant prend conscience de la présence de l'Esprit en lui. Et c'est à ce moment que l'amour de Dieu va pouvoir être ressenti comme une émotion profonde qui envahit notre coeur.

2 pièges à éviter si vous n'avez jamais ressenti émotionnellement l'amour que Dieu a pour vous :

Le premier, c'est de dire ou de penser que Dieu ne vous aime pas. Dire ou penser cela, c'est faire de la Bible un tissu de mensonges. C'est faire de la crucifixion de Christ un événement sans importance. En effet, la foi en Dieu le Père, en Dieu le Fils et en Dieu l'Esprit-Saint n'est pas fondée sur ce que nous "ressentons", sur nos "sentiments", sur nos "émotions", mais sur quelque chose de parfaitement objectif : La Parole de Dieu. Même si nous n'avons jamais ressenti l'amour de Dieu, la foi nous permet de dire : Seigneur, je sais que tu m'aimes, parce que ta Parole le proclame. Et je le crois !

Le second, c'est de prendre son parti de n'avoir encore jamais goûter l'amour de Dieu, ou si peu,  et de penser que c'est normal, parce que beaucoup de baptisés autour de vous semblent être dans le même cas. J'espère avoir été sufisamment clair, à travers les textes bibliques, pour que vous sortiez de ces 2 pièges, si vous y êtes tombés, et que vous n'y retombiez jamais plus.

Que faire concrètement pour que cela change ?

1) Assurez-vous d'abord que vous avez bien donné votre vie à Christ. Devenir chrétien passe par la repentance et des engagements concrets avec Dieu. C'est une démarche indispensable. Si vous n'êtes pas au clair avec cette démarche, demander à un chrétiens "solide" de vous aider;

2) Passez du temps en tête à tête avec le Seigneur. Toute relation demande du temps pour s'approfondir. Les amoureux passent des heures à se parler au téléphone ; ils s'envoient des SMS pour un oui et pour un non. Dieu veut parler avec vous. Ne laissez pas le téléphone sonner sans répondre. Décrochez ! : c'est-à-dire, lisez et méditez la bible, parlez-lui dans la prière. Il veut vous dire combien il vous aime, car il veut toucher votre coeur. Venez chaque jour au rendez-vous divin qu'il vous fixe, faites-en la priorité de votre journée. Faites attention aux rendez-vous que l'on remet au lendemain. C'est une habitude tellement vite prise !

3) Que votre prière ne se limite pas à demander, pour vous ou pour les autres. Il y a un temps pour demander. Mais privilégiez d'abord la prière de louange et de reconnaissance. C'est dans cette prière que l'intimité avec Dieu grandit. Pour apprendre cela, utilisez les Psaumes, et faites-en vos prières personnelles.

Si vous adoptez fidèlement cette démarche, Dieu ne vous fera pas attendre longtemps avant qu'il vous fasse la grâce de goûter son amour. Vous allez entrer dans un cercle vertueux qui vous fera grandir dans la foi et la confiance, et vous permettra d'approfondir la relation merveilleuse avec votre Père céleste.

Et lorsqu'il vous arrivera de venir au rendez-vous divin avec un coeur complètement sec, vous ne vous laisserez plus décourager. Vous pourrez dire, en toute confiance et vérité : Seigneur, aujourd'hui mon coeur est sec, mais je sais que tu m'aimes ; et moi aussi je t'aime. Alors, vous constaterez que 9 fois sur 10 votre coeur s'ouvrira bientôt tout grand à la tendresse de Dieu.


Que le Seigneur vous bénisse !
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