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24 septembre 2008

La repentance

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Bonjour,

Si vous venez pour la première fois sur ce blog, je vous souhaite la bienvenue et j'espère que vous y trouverez ce que vous cherchez. Je vous conseille de lire d'abord les articles qui précèdent, dans l'ordre de leur parution. En effet, ils sont écrits en mettant en place une progression.

J'ai choisi cette photo d'une maison en construction pour illustrer le verset 1 du Psaume 127:

Si l'Eternel ne bâtit le maison,

Ceux qui la bâtissent travaillent en vain

La maison dont il est question dans ce Psaume, c'est notre vie dans toutes ses composantes : vie spirituelle, vie familiale, vie de couple, travail, santé, vie sociale, culturelle, etc... Le psalmiste nous donne un conseil pour que ce que nous construisons, avec souvent beaucoup d'efforts et de soucis, ne ressemble pas à du vent.

En désirant faire connaître la personne de Jésus-Christ, à travers les articles de ce blog, mon but n'est pas que les lecteurs accumulent une connaissance de plus, mais qu'ils apprennent à construire leur "maison" avec des matériaux solides  et durables en comprenant que c'est avec Jésus-Christ qu'il faut la construire, car il est le Sauveur de tous les hommes. Sauveur, pas seulement dans la dimension collective, mais aussi dans la dimension personnelle, individuelle où chaque homme se sait aimé par Dieu. De même qu'un père et une mère peuvent dire :J'aime tous mes enfants, et aiment en même temps chaque enfant en particulier, l'amour de Dieu englobe à la fois tous les hommes, parce que tous sont ses enfants, mais il les connaît aussi indivuellement par leur nom, comme le dit Jésus, à plusieurs reprises, dans les paraboles du Bon Berger (Jean 10.1-21).

Prenez le temps de lire ce passage biblique et notez l'insistance de Jésus sur la dimension personnelle de l'amour de Dieu pour chacun de nous, et son désir de nous sauver tous.

Si c'est la première fois que vous lisez ce texte, il est normal que vous ayez du mal à comprendre son sens spirituel. Demandez simplement à Dieu de vous éclairer. Et soyez certain qu'il le fera si vous êtes sincère, car son désir le plus cher, c'est de se révéler à vous, non pas tel que vous l'imaginez, mais tel qu'il est. Invoque-moi, et je te répondrai, dit Dieu au prophète Jérémie (Jérémie 33.3). Cette promesse est pour vous aussi.

Dans l'article Un commencement à tout, j'ai montré que Dieu a un plan de salut pour les hommes. Dans Le péché originel et ses conséquences, j'ai montré comment la Bible explique l'origine du péché et pourquoi tous les hommes sont pécheurs et ont donc besoin d'être sauvés.

Aujourd'hui, je veux parler de la repentance, parce que c'est la porte d'entrée du salut. C'est la première étape de la réconciliation avec Dieu. Car, comme vous le savez maintenant, le péché nous sépare de Dieu. Chaque homme a donc besoin de se réconcilier avec Dieu.

Regardons quelques textes qui parlent de la repentance

Dans l'évangile de Matthieu, les premières paroles de Jean-Baptiste et de Jésus sont : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche (3.2 ; 4.17). Dans l'évangile de Marc, on voit Jean-Baptiste commencer son minisètre en prêchant le baptême de repentance pour le pardon des péchésRepentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés (2.38). (1.4). Dans les livre des Actes, Pierre répond à ceux qui lui demandent ce qu'ils doivent faire pour être sauvés :

Cette insistance sur la repentance doit nous faire prendre conscience qu'il est impossible pour un homme d'être sauvé s'il ne se repent pas.

Pour comprendre cette affirmation, il faut :

1) admettre que l'on est pécheur aux yeux de Dieu. En effet, pour quelles raisons demanderait-on pardon à Dieu si on ne se sent pas pécheur ? Un homme qui nie être alcoolique n'ira jamais faire une cure de désintoxication. Un homme qui ne se sait pas malade ne consutera pas un médecin.

2) comprendre ce qu'est la repentance. C'est ce qui pousse un homme à demander pardon à Dieu lorsqu'il a pris conscience de son péché et de ses conséquences, et qu'il est triste d'avoir offensé Dieu.

Pour bien comprendre ces 2 points, je vous propose de lire un épisode dramatique de la vie du roi David (1000 ans avant J-Ch). Ce récit montre un homme qui tombe dans le péché. Nous verrons ensuite comment cet homme s'est repenti, et comment il a été délivré du péché qui le hantait et le détruisait.

Lisez d'abord le récit de son péché dans 2 Samuel 11.1 à 12-14.

Vous avez lu ? Objectivement, ce n'est pas trop édifiant ! Mais évitons de nous ériger en juges. (Au passage, je souligne que la Bible ne peint pas tout en rose, mais qu'elle parle des réalités de la vie et des hommes. J'ajoute qu'il y a sans doute eu un moment où le roi David n'éprouvait aucun remords d'avoir commis son crime. La preuve, c'est qu'après son adultère avec Bath-Chéba, qui se trouve enceinte, il fait éliminer son mari pour essayer de dissimuler qu'il est le père de l'enfant à naître. En disant ceci, je veux souligner que le péché sait revêtir ses plus beaux masques et atours pour entraîner les hommes à leur perte. Ce n'est qu'en prenant conscience de son péché que ce dernier apparaît comme sordide. C'est ce qui s'est passé pour David lorsque le masque est tombé).

Maintenant, nous allons voir ce que ce roi a écrit lorsqu'il a pris conscience de son péché.

O Dieu ! fais-moi grâce selon ta bienveillance, selon ta grande compassion, efface mes crimes. Lave-moi complètement de ma faute, et purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes crimes, et mon péché est constamment devant moi. J'ai péché contre toi, contre toi seul, et j'ai fait le mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement. (Psaume 51.1-6).

La repentance du roi David est vraie. Pourquoi ? Il ne cherche pas à s'excuser ou à minimiser sa faute; il ne cherche pas à se justifier. Il appelle un chat un chat : Il reconnaît qu'il est un criminel, et qu'il mérite une sanction de la part de Dieu. De plus, il prend conscience qu'il n'a pas seulement péché contre la femme dont il a fait tuer le mari, mais qu'il a péché d'abord contre Dieu. C'est le sentiment d'avoir offensé Dieu qui pousse un homme à lui demander pardon.

Dans un autre Psaume, David parle du remords qui l'a rongé jusqu'à ce qu'il demande pardon à Dieu, et de la libération qui a suivie :

Heureux celui dont la transgression est enlevée, dont le péché est pardonné ! Heureux l'homme à qui l'Eternel ne tient plus compte de sa faute, et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude ! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée. Car nuit et jour ta main pesait sur moi, ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été. Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas couvert ma faute. J'ai dit : Je confesserai mes transgressions à l'Eternel ! Et toi, tu as enlevé ma faute. (Psaume 32.1-5).

Voilà un homme qui était malade physiquement et moralement à cause de son péché non confessé à Dieu. Mais à partir du moment où il demande pardon, il est guéri et se sent libéré du poids qui l'écrasait.

Remarque importante : Lorsque Jésus, Jean-Baptiste ou Pierre présentent la repentance comme une nécessité, ce n'est pas pour nous faire passer sous les fourches Caudines, c'est-à-dire pour nous humilier, comme fut humiliée l'armée romaine qui dût passer sur le joug de l'ennemi après une défaite. Dans une guerre, les vainqueurs éprouvent souvent de la jouissance à humilier les vaincus. Il n'est rien de tel lorsque Jésus nous dit: Repentez-vous. Il n'exerce aucune contrainte sur nous. Il veut simplement nous libérer. Dans la repentance, l'homme s'humilie volontairement et librement devant Dieu, parce qu'il sait que c'est Dieu lui-même, dans la personne de Jésus-Christ, qui a payé le prix de son péché en mourant sur une croix. Dieu n'humilie jamais personne. En l'occurrence, c'est Jésus qui s'est humilié pour nous sauver, comme l'écrit Paul : Ayez en vous la pensée qui était en Jésus-Christ, lui dont la condition était celle de Dieu, il n'a pas estimé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais il s'est dépouillé lui-même, en prenant la condition d'esclave, en devenant semblable aux hommes; après s'être trouvé dans la situation d'un homme, il s'est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu'à la mort, la mort sur la croix (Philippiens 2.5-8).

Quels sont les "bénéfices" de la repentance ? Quel "parachute doré" nous vaut la repentance ?  LE PARDON DES PECHES ! L'apôtre Jean écrit : Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il (Dieu) est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice (1 Jean 1.8-9).

Remarque : Une repentance sincère est presque toujours l'occasion de verser beaucoup de larmes amères. Cela peut même faire très mal. Pourquoi ? Parce que lorsque notre coeur est prêt à s'ouvrir tout grand devant Dieu, sans chercher à nous trouver des exculses, à minimiser nos fautes, alors, mais alors seulement, Dieu va pouvoir agir pour nous révéler que nos conduites déviantes ou perverses, nos mensonges, nos tricheries, nos haines, nos sentiments troubles, etc... sont autant d'obstacles qui font de nous des êtres prisonniers alors que nous pensions être libres; des êtres coupés de la relation vitale avec leur Créateur ; des êtres qui camouflent leur profonde solitude, leur vide intérieur, leur dégoût ou leur haine de soi sous des masques; des êtres qui aspirent à trouver une paix profonde de l'âme et du coeur, une joie qui dure plus que le temps d'une fête, un amour pur et inconditionnel, mais qui ne les trouvent pas.

La repentance permet que tous ces obstacles vont voler en éclats, parce que Dieu va nous en délivrer. En effet, on constate qu'au fur et à mesure que nous lui confessons nos fautes, il fait remonter à notre conscient d'autres fautes, et encore d'autres... C'est comme s'il voulait nous "purger" de tout ce qui nous sépare de lui. C'est à ce moment que les larmes amères coulent, car on n'avait encore jamais pris conscience d'avoir accumulé tant de choses sales et noires. Cela peut durer de longues minutes, et faire très mal, car la haute opinion qu'on avait de soi est maintenant confronté à ce que Dieu nous révèle sur nous-même, et nous savons que ce qu'il nous montre est vrai. Alors, dans ce tête-à-tête avec Dieu, dans ce moment de vérité sans fard, notre coeur va spontanément se tourner vers Jésus-Christ pour lui demander pardon pour chaque faute que Dieu nous révèle. Nous prenons alors conscience que Jésus est mort sur la croix à cause des péchés que nous venons de confesser. Et les larmes amères se transforment peu à peu en larmes de joie, car à chaque fois que nous demandons pardon, c'est comme un poids qui quitte nos épaules et nous devenons de plus en plus léger et libre : nous savons, nous sentons que nous sommes PARDONNES.

Comme je l'ai dit plus haut, une vraie repentance (non pas une repentance du bout des lèvres) est un moment douloureux, comme est douloureuse l'ablation d'une tumeur maligne. Mais après, quelle joie ! quelle libération ! quelle merveilleuse lumière vient remplir notre corps, notre esprit et notre âme. L'apôtre Paul l'exprime ainsi : Autrefois, vous étiez ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur (Ephésiens 5.8).La repentance n'est pas une épreuve, loin de là. C'est une grâce que Dieu nous fait. C'est par amour qu'il nous y pousse. Et nous ne pouvons que lui être reconnaissant de pouvoir commencer à marcher commes des enfants de lumière (Ephésiens 54.8), réconciliés avec Dieu.

Conseils : Ne demandez pas pardon pour vos fautes, globalement. Ne dites pas : Seigneur, pardonne-moi mes péchés. Demandez au Seigneur de vous révéler chaque péché qui constitue un obstacle entre lui et vous. Confessez le péché qu'il vous montre, sans chercher à vous justifier, et demandez-lui pardon pour ce péché en particulier. Quand il vous en montre un autre, refaites de même. Peut-être vous faudra-t-il passer plusieurs fois par ces moments de repentance. En effet, le Seigneur ne veut pas nous "purger" en une seule fois; ce serait trop difficile à supporter. N'oubliez pas : Même si cela fait mal au départ, la repentance nous est offerte pour faire de nous des êtres pardonnés et libérés des chaînes du péché.

La repentance à une autre vertu : En plus de nous libérer du péché, nous prenons conscience de la grandeur de l'amour de Dieu envers nous, et de sa puissance à transformer les coeurs les plus durs ou les plus éloignés de lui. Ceci agit comme un cercle vertueux qui fait grandir notre foi et notre confiance en Lui.

Si ce que vous venez de lire a touché votre coeur, pourquoi attendre plus longtemps pour faire cette démarche ?

Le Seigneur veut vous bénir sur ce chemin.

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17 septembre 2008

Le péché originel et ses conséquences

GIVERNY CLAUDE MONET 020.jpg

Bonjour,

Le thème que je veux aborder aujourd'hui, le péché originel, va m'amener à parler du Jardin d'Eden où, selon la Bible, tout a commencé. Pour illustrer le texte, j'ai choisi cette photo d'un beau jardin qui pourrait faire penser au "paradis". Au fond de moi, je pense que le vrai paradis était encore plus beau.

Dans le message du 11 septembre, j'ai commencé à parler du plan de salut de Dieu pour les hommes. Nous avons vu un des nombreux textes qui nous montrent que le salut passe par Jésus-Christ (Evangile de Jean, chapitre 3, versets 16 à 18  -  Toutes les références bibliques seront désormais notées de la façon suivante : Jean 3.16-18. Le nom indique le livre de la Bible dans lequel le passage se trouve ; le premier chiffre indique le numéro du chapitre ; les chiffres après le point indiquent les versets. S'il y a plusieurs versets, on place un "-" entre le chiffre indiquant le premier verset à lire et le dernier).

Avant de poursuivre la lecture, je vous invite à lire ou à relire Genèse 6.1-22.

Si on devait résumer la Bible en un seul mot, ce serait salut. En effet, ce thème parcourt la Bible du début jusqu'à la fin. Même dans la terrible histoire du déluge, le salut est bien présent puisque Dieu épargne Noé (et sa famille), le seul homme juste et intègre parmi ses contemporains (v.9). La colère de Dieu a eu pour origine les péchés que les hommes ont commis. Ce que Dieu regrette, ce n'est pas d'avoir créé l'homme; c'est que l'homme se soit tourné vers le mal. Les versets 5 et 6 ne doivent pas être dissociés : c'est le triste constat du v. 5 qui amène Dieu à regretter d'avoir créé l'homme. La seconde partie du v. 6 montre clairement que Dieu ne se venge pas, ne se réjouit pas de ce qu'il va faire : ... et son coeur fut affligé. En effet, le mal n'est pas simplement un concept. Il engendre souffrances, injustices, violences, destructions, rancunes, morts... tout ce que Dieu voulait éviter à l'homme en le créant. Si les hommes ont besoin d'être sauvés, c'est parce qu'ils sont devenus pécheurs. J'ajoute : pécheurs par nature.

Cette idée de nature pécheresse hérisse le poil de beaucoup de nos contemporains. Ils accusent la Bible, l'Eglise et les chrétiens de vouloir nous culpabiliser. La Bible affirme que le coeur de l'homme est perverti dès sa naissance. L'apôtre Paul, dans la lettre qu'il écrit aux Romains écrit ceci : Il n'y a pas de distinction : tous (les hommes) ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3.23), c'est-à-dire, pour faire vite, sont privés de salut.

Cela veut-il dire que Dieu a créé l'homme en l'affublant d'une nature pécheresse ? Evidemment non ! Voyons donc comment les événements se sont déroulés.

Si vous avez lu les premiers chapitres de la Genèse, vous savez que Dieu n'a pas créé l'homme pécheur : Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance,...Dieu créa l'homme à son image: il le créa à l'image de Dieu, homme et femme il les créa (Genèse 1.26-27). Cela veut dire qu'au tout début, le coeur de l'homme n'était pas corrompu, puisque Dieu l'avait créé à son image et à sa ressemblance. Il vivait donc en parfaites communion et harmonie avec son Créateur. C'était ce que Dieu voulait. A ce moment de l'histoire de l'homme, la notion de salut n'existait pas, car le péché n'existait chez l'homme. Heureux temps !

Que s'est-il passé pour que cela change ? Je vous invite à lire Genèse 2.4 à 3.24.

Tout allait bien dans ce magnifique jardin que Dieu avait mis à la disposition d'Adam et de sa femme, Eve. Leurs relations de couple et avec Dieu étaient au beau fixe. Dieu avait fixé des règles à ce jeune couple amoureux (comment aurait-il pu ne pas l'être ?) en disant à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras (Genèse 2.16-17).

Il y a deux façons de considérer les règles fixées par Dieu : soit comme une preuve de son amour, pour protéger l'homme contre un mal qui peut le détruire ; soit comme des freins à la liberté.

Au départ, Adam et Eve n'ont aucun doute sur les intentions de Dieu lorsqu'il leur fixe cette règle. Ils savent que Dieu veut leur bonheur. Et ils ne discutent pas. D'ailleurs, ce n'est pas une règle très contraignante puisqu'ils n'ont que l'embarras du choix : Tous les arbres du jardin sont à leur disposition, sauf un.

C'est cette exception, cet interdit, qui va servir au serpent, l'ennemi de Dieu et de l'homme, pour entraîner ce couple dans la voie de la désobéissance.

Mon propos, aujourd'hui, n'est pas de m'attarder sur la façon dont le serpent s'y prend pour entraîner Eve et Adam dans la désobéissance, mais sur les conséquences de la désobéissance à la règle que Dieu avait fixée. Les v. 22-24 nous montrent que la relation entre ce couple et Dieu a changé radicalement après leur désobéissance : ils sont exclus du jardin ; ils sont donc privés de la présence de Dieu ; ils deviennent autonomes et doivent pourvoir eux-mêmes à leur subsistance avec beaucoup de difficultés (Relisez Genèse 3.17). Quant à la durée de leur vie, elle sera désormais limitée, et ils connaîtront la mort, alors que Dieu leur avait donné la possibilité de vivre éternellement.

Remarque : J'attire votre attention sur ce dernier point. On entend souvent dire qu'avant la chute (la désobéissance), l'homme était immortel. Ce n'est pas ce que dit la Bible. Seul Dieu est immortel par nature. Pour ce qui concerne l'homme, il faut plutôt parler de renouvellement perpétuel de la vie, comme nous l'indique le v. 22 : L'Eternel Dieu dit : Maintenant que l'homme est devenu comme l'un de nous pour la connaissance du bien et du mal, évitons qu'il tende la main pour prendre aussi de l'arbre de vie, en manger et vivre éternellement. (Vous vous souvenez que l'arbre de vie se trouvait au milieu du jardin. cf Genèse 2.9).

Je résume la situation : Dieu a créé l'homme pour qu'il vive en sa présence, en parfaite harmonie avec lui (Dieu) et ses semblables. Il lui a indiqué la voie à suivre et la voix à écouter pour que cette situation se perpétue. Mais l'homme a succombé à la tentation de devenir comme des dieux (Genèse 3.5). Il a écouté une autre voix que celle de Dieu. Du statut d'innocent, il est devenu pécheur à cause de la désobéissance. Adam et Eve sont les premiers à avoir péché. Voilà pourquoi on parle de péché originel. (A ce propos, "le fruit défendu" n'est ni une pomme, ni l'acte sexuel, comme on l'entend dire si souvent. Le péché d'Adam et Eve, c'est tout simplement le fait qu'ils ont désobéi à Dieu.

En quoi ce premier péché  d'Adam et Eve fait-il de leurs descendants des hommes pécheurs par nature ?

Personne ne conteste aujourd'hui les lois de la génétique qui montrent comment se transmettent les caractères anatomiques entre les générations d'êtres vivants. La Bible nous parle d'une génétique où ce ne sont pas les caractères anatomiques qui se transmettent d'une génération à l'autre, mais les caractères spirituels.

Prenons le chapitre 5 de la Genèse. Que nous disent les 3 premiers versets ?

Voici le livre de la postérité d'Adam. Le jour où Dieu créa Adam, il le fit à la ressemblance de Dieu.

Chronologiquement, cela se passe avant la désobéissance de de même Adam.

Que nous dit le v.3 ?

Adam, âgé de 130 ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image et il lui donna le nom de Seth.

Que s'est-il passé entre ces deux événements ? Adam a péché et a été exclu de la présence de Dieu. Et son fils, Seth, a hérité de la nature pécheresse de son père. Au lieu d'être créé à l'image de Dieu, il est engendré à l'image de son père pécheur.

Loin d'être un péché isolé, le péché originel a eu pour conséquences dramatiques de générer chez les descendants d'Adam une nature pécheresse, dès leur conception. Seth a non seulement hérité de la couleur des yeux de son père, (j'ignore laquelle), ou de la forme du nez de sa mère, mais aussi leur nouvelle nature de pécheur.

C'est la raison pour laquelle l'apôtre Paul peut écrire que tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Deux chapitres plus loin, il reprend le thème du péché universel et ses conséquences : C'est pourquoi, de même que par un seul homme (Adam) le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort est passée sur touts les hommes, parce que tous on péché... (Romains 5.12).

Cette constatation serait désespérante si la Bible se contentait de pointer du doigt la noirceur de l'âme humaine. Heureusement, elle indique à l'homme ce que Dieu a prévu pour le sauver. Mais on constate qu'elle ne se trompe pas lorsqu'on regarde jour après jour le journal télévisé. On constate qu'elle ne se trompe pas lorsqu'on observe ce que nous-mêmes sommes capables de penser ou de faire dans le registre du sordide. Non, la Bible ne se trompe pas lorsqu'elle dit que nous sommes tous pécheurs, et donc, passibles du jugement de Dieu : Le salaire du péché, c'est la mort, écrit Paul (Romains 3.23).

La définition la plus simple du péché, c'est de manquer le but. Dieu nous a créé dans un but précis. Pécher, c'est manquer le but fixé par Dieu. Les conséquences, c'est la rupture de la communion avec Dieu, avec les conséquences que cela entraîne : le jugement de Dieu.

Mais Dieu ne prend pas acte, froidement de cet état de fait. Il veut sauver tous les hommes, quels que soient leur passé et leur présent. Il veut tous nous sauver, parce qu'il nous aime. C'est pour cela que Jésus-Christ est venu sur notre terre. Je vous en parlerai en détail.

Pour aujourd'hui, vous avez une étape importe à franchir : Comprendre que même si vous n'avez jamais tué personne, volé, menti, trompé, haï... vous êtes un pécheur aux yeux de Dieu, et donc sous le coup de son jugement.

Ce n'est pas la peine de vous révolter contre votre nature de pécheur : Dieu n'y est pour rien, et vous non plus, puisque vous l'avez héritée de vos parents, qui l'ont eux-mêmes héritée de leurs parents...

Sur ce plan, tous les hommes sont égaux. Il suffit simplement d'en prendre conscience afin de pouvoir entrer dans la démarche que Jésus-Christ nous propose pour être sauvés : la repentance.

J'ai connu beaucoup d'hommes et de femmes intelligents qui ne pouvaient pas admettre qu'ils étaient pécheurs aux yeux de Dieu. C'est un blocage terrible qui, s'il n'est pas surmonté, peut empêcher de comprendre la Bible, de connaître Jésus-Christ et d'avoir foi en lui.

Si vous êtes dans ce cas, et si vous voulez sortir de ce blocage, adressez à Dieu cette prière.

Seigneur Jésus, j'ai besoin que tu me révèles ce que je n'ai jamais compris ni admis jusqu'à présent : Je suis un être pécheur à tes yeux, comme l'affirme la Bible, et j'ai besoin d'être pardonné pour être sauvé.  Accorde-moi d'être assez humble pour que je place ma confiance, non pas dans ce que je pense, mais dans ce que dit ta Parole. Et surtout, Seigneur, que je comprenne que ce n'est pas pour m'écraser que tu veux me faire prendre conscience de mon péché, mais pour me sauver. Seigneur Jésus, je sais que tu entends ma prière, et je m'attends à toi. Merci, Seigneur.

(Vous avez compris que cette prière n'est qu'un exemple pour vous aider à prier si vous ne vous êtes encore jamais adressé à Dieu. Dieu connaît votre coeur. Si vous êtes sincère, soyez certain qu'il vous exaucera.

Que le Seigneur vous bénisse.

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11 septembre 2008

Un commencement pour tout

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Bonjour,

Si vous avez lu l'article du 6 septembre, Présentation, et la rubrique A propos, vous connaissez déjà le but poursuivi à travers les pages de ce blog : Faire connaître Jésus-Christ. A qui ? Bien entendu, pas à ceux qui le connaissent déjà ! Les articles de ce blog sont donc destinés à ceux qui ne savent rien ou pratiquement rien de Jésus-Christ, parce qu'ils n'ont reçu aucun enseignement biblique et n'ont pas cherché à savoir jusqu'à présent. Mais aussi à ceux qui n'ont qu'un souvenir très vague de ce qu'ils ont appris au catéchisme dans leur jeunesse et qui, depuis, pour de multiples raisons, ne se sont guère intéressés à la vie spirituelle.

Si vous vous trouvez dans une de ces situations, je vous propose un commencement. Ce mot est magnifique. Il est porteur d'espoir, ouvert sur l'avenir et il peut donner des ailes aux plus pessimistes. Vous rendez-vous compte que nous avons tous la possibilité de passer par un commencement ou un re-commencement, quel que soit notre âge, notre histoire passée ou présente ?

De même qu'il y a eu un commencement pour l'histoire de l'univers (quel bruit cela a dû faire, si j'en crois les partisans de la théorie du Big Bang !), un commencement dans l'histoire des hommes, un commencement dans la rédaction de la Bible, un commencement dans votre propre histoire, lorsque vous avez été conçu, etc... il y a aussi un commencement pour découvrir qui est Jésus-Christ.

Lorsqu'on est adulte, il y a une condition pour que ce commencement s'ouvre sur une vraie connaissance : c'est de le vouloir.

Vouloir connaître Jésus-Christ, c'est d'abord commencer par faire table rase, volontairement, de tous les préjugés que nous pouvons avoir sur Dieu, la foi, l'Eglise et les chrétiens. Si l'Eglise et les chrétiens n'ont pas été ou ne sont pas à la hauteur de la foi qu'ils professent, ce n'est pas Dieu qui est en cause: ce sont les hommes.

C'est ensuite s'interroger sur les raisons qui nous ont maintenu éloigné de la foi chrétienne jusqu'à présent. Que ce soient les injustices et les drames que nous constatons autour de nous et par média interposés; les guerres et les catastrophes naturelles qui font des milliers de victimes innocentes ; l'emploi du temps surchargé; les soucis d'argent ou de santé; notre histoire personnelle qui peut parfois être dramatique et injuste; la solitude désespérante; la quête d'amour jamais assouvie ; le manque d'amour pour soi-même; les sentiments de culpabilité qui nous hantent, etc...Pourquoi ceci constitue-t-il un blocage pour moi ? Je constate que je m'intéresse à presque tous les sujets, sauf à Dieu. Pourquoi ?

Je vous invite donc à changer votre mode de raisonnement, rien que ça ! Et à ne plus accorder à vos raisons une valeur absolue. Ce n'est pas un exercice facile, et pourtant, c'est indispensable. Pourquoi ? Parce que toutes ces raisons agissent, sans même qu'on s'en rende compte, comme des verrous psychologiques puissants qui nous empêchent d'ouvrir la porte sur un autre univers de pensée et de vie, avec Dieu au centre. L'homme qui se croit libre et maître de son destin est en réalité prisonnier et enfermé sur lui-même, lorsque sa vie se déroule sans la connaissance de son Créateur, Dieu, et de son Sauveur, Jésus-Christ. C'est un peu comme si un homme voulait vivre en niant qu'il a eu un père et une mère. Il peut toujours le nier, mais les conséquences psychologiques sont dramatiques !

La Bible déclare : Dieu dit : Faisons les êtres humains : qu'ils nous ressemblent vraiment ! Qu'ils soient les maîtres des poissons dans la mer, des oiseaux dans le ciel et sur la terre, des gros animaux et des petites bêtes qui se meuvent au ras du sol ! Dieu créa les être humains à sa propre ressemblance; il les créa homme et femme. Puis il les bénit...(Genèse, chapitre 1, versets 26 à 28).

Un autre texte biblique nous parle de l'intention de Dieu lorsqu'il a créé l'homme et du rôle de Jésus-Christ : 3 louons Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ! Il nous a bénis dans notre union avec le Christ, en nous accordant toute bénédiction spirituelle, dans le monde céleste. 4 Car Dieu, avant d'avoir fait le monde, nous avait déjà choisis pour être siens en Christ, afin que nous soyons saints et sans défauts devant lui. Dans son amour, 5 Dieu avait décidé par avance qu'il ferait de nous ses fils par Jésus-Christ ; il l'a voulu parce que cela lui plaisait; 6 Louons donc Dieu pour la splendeur de la grâce qu'il nous a généreusement donnée en son Fils bien-aimé. 7 Car, par le sacrifice du Christ, nous sommes délivrés du mal et nos péchés sont pardonnés. Dieu nous a ainsi montré la richesse de sa grâce, 8 qu'il nous a accordée avec abondance en nous procurant une pleine sagesse et une pleine intelligence. 9 Il nous a fait connaître son plan secret, qu'il avait librement décidé par avance d'accomplir en Christ. 10 Ce plan que Dieu achèvera à la fin des temps, consiste à réunir tout ce qui est dans les cieux et sur la terre sous un seul chef, le Christ. 11 Dans notre union avec le Christ, nous avons reçu notre part au salut, car Dieu nous avait choisis par avance, selon son plan ; et Dieu fait toutes choses conformément à ce qu'il a décidé et voulu lui-même. 12 Louons donc la grandeur de Dieu, nous qui avons été les premiers à espérer dans le Christ ! (Epitre aux Ephésiens, chapitre 1, versets 3 à 12).

Relisez attentivement le verset 4 souligné. Que nous apprend-t-il ? Depuis le commencement, le plan de Dieu est de sauver les hommes de leurs péchés. Cette oeuvre de salut passe par Jésus-Christ qui, par amour pour nous, a subi à notre place les conséquences de nos péchés en mourant sur une croix. C'est ce que proclame un autre texte : 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que tout homme qui croit en lui ne meure pas mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde  pour condamner le monde, mais pour que le monde reçoive le salut par lui. 18 Celui qui croit au Fils n'est pas condamné; mais celui qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu'il n'a pas cru au Fils unique de Dieu (Evangile de Jean, chapitre 3, versets 16 à 18).

Jusqu'à présent, vous avez vécu sans savoir que vous aviez besoin d'un Sauveur. La Bible nous dit que c'est Jésus-Christ, et uniquement lui, qui peut nous sauver, si nous l'acceptons comme Sauveur. En effet, Dieu ne contraint personne. Il aime tellement ses créatures qu'il les laisse libre d'accepter Jésus ou de le rejeter. Il ne veut pas nous sauver de force, malgré nous. Il nous prévient seulement qu'il y a un choix à faire, un choix déterminant.

Tout ceci est sans doute difficile à comprendre si c'est la première fois que vous entrez dans les textes bibliques. Ne vous découragez pas. Il y a un commencement pour tout. Les choses s'éclaireront au fur et à mesure que vous avancerez. Et je vous y aiderai.

Si vous voulez sincèrement avancer dans la connaissance de Jésus-Christ, je vous invite à formuler à haute voix cette simple demande, qu'on appelle prière lorsqu'elle s'adresse à Dieu :

Seigneur, jusqu'à présent, je ne me suis pas préoccupé de ce que tu dis dans la Bible. Maintenant, j'ai envie que cela change. Aide-moi, s'il te plait, à comprendre l'oeuvre de salut de Jésus-Christ pour les hommes et pour moi. Ouvre mon intelligence pour que je comprenne les choses de l'Esprit. Merci, Seigneur.

Que le Seigneur vous bénisse.

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Conseils pratiques :

Lire la Bible demande de la persévérance et de la méthode. On peut la lire de la première à la dernière page. Ce n'est pas ce que je conseille. Commencez par lire les Evangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean). Ils vous permettront de découvrir la vie et l'oeuvre de Jésus. Lisez ensuite les deux premiers livres de l'Ancien Testament, la Genèse et l'Exode. Ils se lisent facilement, car ce sont des récits, et il est important de les connaître. Ensuite, lancez-vous dans les épitres de Paul (Romains, Corinthiens...). Lorsque vous en serez là, découvrez le reste de la Bible.

Mais, faites-vous aider en vous abonnant à des guides de lectures bibliques qui vous proposeront chaque jour un texte biblique et un commentaire. Il en existe de nombreux. Personnellement, j'utilise les guides de la Ligue pour la lecture de la Bible. Bonne lecture !

06 septembre 2008

Présentation

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Bonjour,

   Si vous voulez savoir qui écrit ce qui suit, cliquez sur A propos. Vous saurez tout de moi, enfin presque !

   Le but de ce premier article est de fournir quelques explications sur l'adresse de ce blog et le nom que je lui ai donné. Pardon pour ceux qui  savent déjà ce qui suit.

L'adresse est intitulée "berechit-etc". Le mot berechit est le premier mot du premier livre de la Bible hébraïque, la Genèse. Il signifie au commencement. En effet, la Bible commence par cette phrase : Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Les 3 lettres qui suivent sont l'abrégé de etcetera, comme chacun sait. Cette adresse donne le ton de ce que j'ai envie de partager avec vous : Ce que dit la Bible, du premier jusqu'au dernier livre, l'Apocalypse. Ce nom ne signifie pas catastrophe, comme on le pense souvent, mais Révélation.

   La Bible  se compose de 2 grandes parties : L'Ancien Testament  (A.T.) et le Nouveau Testament. (N.T.) . Le mot testament signifie Alliance. C'est l'alliance que Dieu a passée avec les hommes. La charnière entre l'Ancien Testament  et le Nouveau Testament (ou ancienne et nouvelle alliance) se produit avec la naissance de Jésus. Elle n'a pas été considérée comme une naissance banale, puisque, sur proposition du moine Denys le Petit, qui, d'après ses recherches, supposait que Jésus était né le 25 décembre de l'an 753 de Rome, l'Eglise fixa à cette date le début l'ère chrétienne. Le 1er janvier de l'an I fut un samedi. Ceci se passait en 532 de notre ère.

   Les chrétiens fêtent la naissance de Jésus le jour de Noël, ce qui ne veut pas dire que Jésus soit né un 25 décembre. Les chronologistes situent sa naissance plusieurs années (4 ou 5) avant celle que Denys avait déterminée. Cela n'a d'ailleurs aucune importance en ce qui concerne la foi. Dans la Bible, la naissance de Jésus est racontée au début des évangiles de Matthieu et de Luc. Voilà pour l'adresse.

   Le titre donné à ce blog est Rouah. C'est aussi un mot hébreu que l'on trouve dès le second verset du premier chapitre de la Genèse: Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, mais l'Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux. Rouah signifie esprit, mais on peut aussi le traduire par souffle ou même par vent. Pour différencier l'esprit de l'homme et l'Esprit de Dieu, les textes de l'AT comme ceux du NT mettent une majuscule lorsqu'ils parlent de l'Esprit de Dieu.

   Comme pour l'adresse, le titre de ce blog dit aussi ce qui sera l'essence même des articles qui suivront. En effet, si l'Esprit de Dieu n'est pas à l'oeuvre dans la vie d'un homme ou d'une femme, la Bible est un livre comme les autres, scandaleux pour les uns, génial pour les autres, naïf pour d'autres encore.

Une dernière chose à propos de la Bible: La Bible est le livre le plus diffusé au monde. On estime à 40 millions le nombre d'exemplaires diffusés chaque année. Elle a été traduite entièrement dans 400 langues différentes, et partiellement dans 2200 langues ou dialectes différents. Un exemplaire de la Bible, sous forme de microfilm, a été déposé sur la Lune, lors de la mission Apollo 14. 

Au fait, avez-vous une Bible chez vous ? Si vous n'en avez pas et que vous ayiez envie de faire un bout de chemin avec moi, à travers les articles qui suivront, vous pouvez vous en procurer une dans une librairie chrétienne ou sur un site spécialisé comme la Société Biblique. Sachez qu'il existe plusieurs traductions. Rassurez-vous, elles disent toutes la même chose. Ce qui les différencie, c'est le vocabulaire et les tournures de phrases employés. Si vous n'avez jamais lu la Bible ou très peu, je vous conseille la Bible en Français courant, dans l'édition de votre choix. Cette traduction facilite grandement la compréhension de certains passages bibliques lorsqu'on n'est pas familiarisé avec certains mots ou expressions employés dans la Bible.

Envie de poursuivre ?

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Que le Seigneur vous bénisse.