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04 septembre 2013

La lettre et l'esprit

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Patrick DESPLANQUE


La lettre et l'esprit

Hébreu 12.18-24


podcast

11:33 Publié dans Prédications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lettre, esprit

14 février 2011

La guérison des blessures de l'âme

 

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La guérison des blessures de l'âme

 

N.B.: La seconde partie du texte ci-dessous reprend de larges extraits du livre de Leanne PAYNE, L'âme, cette oubliée, Editions Raphaël, 1992 (p. 86 à 89). Je ne saurais trop vous conseiller de le lire pour approfondir ce sujet très important.

 

 Je vous invite d'abord à lire Luc 4.14-21

    Dans la note Christ libérateur, j’avais pris ce texte de Luc pour montrer que la mission de Jésus sur cette terre ne se limitait pas au pardon de nos péchés et au salut de notre âme, même si ces deux choses sont premières et essentielles dans le plan de Dieu et l’œuvre de Christ. Je faisais remarquer que les enfants abandonnés, martyrisés ou abusés, les adultes blessés par d’autres adultes, par les drames de la vie, culpabilisés par des comportements passés dont ils ont honte, ont besoin de quelque chose de plus que le pardon de leurs péchés et l’assurance de leur salut. Ils ont besoin de la guérison des blessures de leur âme pour vivre libérés de ces fardeaux.

   Lorsque, après avoir lu le texte d’Esaïe, Jésus dit : Aujourd’hui, cette parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre est accomplie (v 21), ce n’est pas un effet d’annonces, une parole en l’air, comme tant d’hommes savent si bien le faire. C’est la vérité !  Si nous connaissons tant soit peu les évangiles, nous savons que c’est effectivement ce que Jésus a fait pendant les 3 années de son ministère sur terre. Il a guéri des gens malades physiquement (aveugles, paralytiques, lépreux…) ; il a délivrés des hommes tourmentés par des démons (Mt 8.28 ; Lc 11.14…) ; il a délivré les cœurs enchaînés par le péché (Lc 7.36-50 : La pécheresse qui pleure aux pieds de Jésus ; Jn 4 : La Samaritaine ; Jn 8 : La femme adultère). Il a guéri Pierre du souvenir terrible de son reniement (Jn 21.15-18).

  Tout cela est vrai, me direz-vous. Mais c’était Jésus, le Fils de Dieu ! En quoi sommes-nous concernés aujourd’hui, alors qu’il ne vit plus au milieu des hommes ? En ceci : Le rôle des disciples de toutes les époques, comme les 12 choisis par Jésus est de POURSUIVRE sa mission. Si Jésus s’est entouré de 12 disciples, ce n’était pas pour assurer l’intendance : préparer ses repas, planifier ses itinéraires, retenir les auberges où il devait dormir ! Non ! C’était pour les former et les équiper pour qu’ils poursuivent son œuvre : Jésus appela ses 12 disciples et leur donna l’autorité pour chasser les esprits impurs, et guérir toute maladie et toute infirmité… En chemin, prêchez que le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons (Mt 10,1 et 7-8). C’est parfaitement clair dans ce passage de Matthieu : Jésus demande à ses disciples de faire exactement ce qu’il a fait lui-même. Et pour cela, il ne les laisse pas partir les mains vides ; il les équipe. Le texte nous dit : Jésus leur donna l’autorité pour…. Quelle autorité ? Celle qu’il avait lui-même reçue de son Père pour faire tout ce qu’il a fait pendant son ministère public.

   Comme je l'ai écrit dans la note Christ libérateur, si nous pensons que Jésus enseignait, guérissait toutes sortes de maladies et chassait les démons par son propre pouvoir, nous n’avons plus qu’à nous croiser les bras devant les souffrances des hommes, car nous disons : Nous n’avons pas les pouvoirs qu’avait Jésus. Si, par contre, nous comprenons que Jésus n’avait aucun pouvoir personnel mais recevait tout de son Père pour faire ce qu’il a fait, et si nous comprenons qu’aujourd’hui il équipe ses disciples de la même autorité qu’il a reçue, alors il devient évident que la mission de Jésus peut se poursuivre aujourd’hui, et que c’est le rôle-même du disciple de la poursuivre.

   Dans la note Le regard de Jésus, je disais que nous traînons souvent dans nos vies des boulets qui sont dû à des blessures de notre âme qui nous paralysent et nous rendent plus ou moins prisonniers. Je soulignais aussi que Dieu connaît ces situations et veut que nous en soyons guéris, libérés, délivrés.

   Aujourd’hui, je voudrais montrer le processus de guérison des blessures de notre âme. Pour cela, il est important que nous comprenions bien ce que sont l’âme et l’esprit de l’homme.

-         L’âme désigne notre cœur, nos pensées et inclue notre volonté, nos facultés sensibles, nos souvenirs, etc… L’âme est donc la nature immatérielle de l’homme, tournée vers la terre. Elle entre en contact avec le monde sensible, c’est-à-dire le monde qui nous entoure et que nous percevons avec nos sens.

-         L’esprit de l’homme désigne le lieu où l’Esprit de Dieu veut faire sa demeure en l’homme. C’est aussi la capacité offerte à l’homme de connaître Dieu. L’Esprit dit à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu (Rm 8.16). L’esprit est donc la nature immatérielle de l’homme, tournée vers Dieu.

  Bien entendu, l’esprit et l’âme sont unis dans la constitution même de l’homme. L’esprit de l’homme n’est pas isolé de son âme, et l’âme de l’homme n’est pas non plus isolée de son esprit.

  Cette définition de l’esprit de l’homme comme lieu tourné vers Dieu, nous fait comprendre que l’esprit de l’homme est malade lorsqu’il est séparé de Dieu. Au départ, donc, l’esprit de tous les hommes, sans exception, est malade, à cause de la nature pécheresse dont nous avons héritée et qui nous sépare de Dieu : Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Rm 3.23). C’est la raison pour laquelle la conversion à Christ et la nouvelle naissance par laquelle Christ nous fait passer, sont indispensables : … Et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus (Rm 3.24).

  Comprenons bien ce qui se passe : Lorsqu’une personne se donne à Christ, l’Esprit de Dieu descend dans son esprit et l’unit à Dieu. Le croyant est alors né d’en haut (Jn 3.3 et 5). Il y a désormais un lieu en lui-même où le Saint-Esprit demeure. La parole de Jésus dans Jn 14.23 n’est pas simplement une belle image : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui. Le croyant a en lui un fondement saint et juste à partir duquel le Saint-Esprit rayonne dans son âme, ainsi que dans son corps physique.

Cette réalité permet la remarque suivante :

  Dès l’instant de sa nouvelle naissance, le croyant doit savoir et comprendre que le Christ demeure en lui, dans son esprit. Il doit comprendre aussi que c’est cette présence de Christ dans son esprit qui va rendre possible la guérison dans son âme blessée. Il ne doit surtout pas confondre son âme meurtrie qui a besoin de guérison, et son esprit où Dieu a fait sa demeure et qui est le lieu intact, comme l’écrit Leanne Payne.

  Prenons un exemple : Lorsqu’un chrétien reçoit la guérison des émotions à la suite d’abus ou de carences affectives, il éprouve souvent une grande douleur et une grande confusion pendant le temps de la guérison de son âme. En effet, tous les sentiments, tous les souvenirs et toutes les émotions refoulés vont se manifester, ainsi que toutes les voix méchantes qui leur sont associées. Si ce chrétien pense que cette partie de son âme secouée par la tempête représente son esprit, il se sentira très éloigné de Dieu et pensera même que Dieu ne peut aimer un être aussi confus. Il risque de perdre courage, pensant qu’il n’y a pas d’espoir de guérison pour lui. Il est donc très important de faire la différence entre son âme et son esprit.

   Dans un processus de guérison, ce n’est pas son esprit qui est dans la tempête, c’est la partie blessée de son âme que Dieu est en train de guérir.  Il est donc capital que ce chrétien comprenne que malgré cette tempête qui souffle dans son âme, Dieu est toujours présent dans son esprit. Il pourra continuer à affirmer : Mon esprit est un avec l’Esprit de Dieu. C’est mon lieu sûr ! Il pourra ainsi résister au découragement et faire confiance à Dieu qui est en train de guérir les blessures de son âme.

  Plus une personne a été blessée, plus il est nécessaire qu’elle comprenne et affirme continuellement que Christ demeure dans son esprit. Il faut qu’elle apprenne à pratiquer la présence de l’Esprit : Seigneur, je sais que tu vis dans mon esprit et que tu rayonnes dans mon être intérieur. Je sais qu’il y a un lieu intact en moi. Je t’appartiens, Seigneur, et je sais que c’est par ton Esprit que les blessures de mon âme guériront. Parce que c’est aussi pour cela que tu es venu sur la terre des hommes et que tu as répandu ton Esprit.

   Parler de la prière pour la guérison des blessures de l’âme, c’est parler principalement d’une prière qui libère l’autre de souffrances émotionnelles dues à des blessures et des carences du passé. La prière pour la guérison des souvenirs entre dans cette catégorie. Lorsqu’une personne éprouve un tel besoin, elle a une barrière psychologique qui la prive de sa liberté en Christ. Bien que l’esprit humain soit uni à Christ, l’Esprit de Dieu ne peut rayonner dans les parties meurtries de la personne, tant qu’elle ne trouve pas de l’aide pour les comprendre et y faire face. C’est là que les compétences en relation d’aide, les dons de compassion et de guérison entrent en jeu. Et celui qui est aidé doit s’ouvrir dans la prière pour recevoir ce qui lui est donné. Tant qu’il ne le fait pas, il sera déterminé par les difficultés de son passé et privé de liberté.

   Si vous vous sentez concernés par ce message, ne restez pas seul avec vos blessures de l’âme ; ne prenez pas votre partie de vivre avec, comme si aucune guérison n’était possible. L’Ecriture ne ment pas ; Jésus ne ment pas. L’Esprit saint est le même, hier comme aujourd’hui et il agit avec la même puissance. Demandez de l’aide. Dans l'Eglise, le Seigneur équipe des croyants pour venir en l'aide à ceux dont l'âme est blessée.

 

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05 juin 2009

Le baptême dans l'Esprit

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Le baptême dans l'Esprit

Le récit qui relate le moment où les disciples de Jésus ont été baptisés dans l'Esprit se trouve dans les Actes des apôtres, au chapitre 2. Voici comment Luc, l'auteur des Actes, rapporte cet événement fondateur de l'Eglise du Christ.

Lorsque le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un souffle violent qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu et qui se séparaient les unes des autres leur apparurent ; elles se posèrent sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis d'Esprit Saint et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. Or il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude accourut et fut boulerversée, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient hors d'eux-mêmes et dans l'admiration, et disaient : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment les entendons-nous chacun dans notre propre langue maternelle ? Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, L'Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l'Egypte, le territoire de la Lybie voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu ! Tous étaient hors d'eux-mêmes et perplexes et se disaient les uns aux autres : Que veut dire ceci ? Mais d'autres se moquaient et disaient : Ils sont pleins de vin doux.

Ce texte qui nous relate ce qui s'est passé à Jérusalem 10 jours après l'Ascension, a souvent divisé et continue de diviser les églises et les chrétiens, et parfois les chrétiens à l'intérieur d'une même dénomination. Ceci est dû à l'interprétation qui est faite du baptême dans l'Esprit. Pour les uns, le baptême d'eau et le baptême dans l'Esprit sont un seul et même baptême : ils affirment que le baptisé reçoit l'Esprit au moment de son baptême. Pour les autres, ce sont 2 baptêmes différents et complémentaires, même s'ils peuvent avoir lieu au même moment, comme ce fut le cas pour Jésus, au moment de son baptême dans l'eau par Jean Baptiste (Luc 3.21-22).

Le but de cet article n'est pas d'attiser des querelles stériles, mais de vous faire part de ma compréhension des textes bibliques qui se rapportent à ce baptême dans l'Esprit. Si cette compréhension peut vous éclairer, j'en serai heureux. Si vous ne la partagez pas, je veux simplement dire que l'Esprit Saint n'est pas donné pour diviser les croyants. Il est donné pour les unir dans la personne du Christ, et non pas autour du baptême dans l'Esprit.

Avant d'aborder le sujet proprement dit, je voudrais vous faire part de quelques réflexions.

Le baptême dans l'Esprit et les dons qui accompagnent ce baptême (vous pouvez lire 1 Corinthiens 12.4-13) semblent n'intéresser qu'une faible partie des églises chrétiennes et de leurs membres, comme si les uns et les autres n'avaient pas les mêmes textes bibliques, ou comme si ces textes ne s'adressaient pas à tous les chrétiens. En caricaturant un peu les choses, je dirais que les églises évangéliques mettent beaucoup plus l'accent sur le baptême dans l'Esprit que les églises historiques (Catholiques, Orthodoxes, Luthériennes, Réformées...). Mais comme je l'ai dit plus haut, il existe des divergences de vue à l'intérieur des ces églises, évangéliques et historiques.

Ce que l'on constate à propos du baptême, c'est que le baptême d'eau a beaucoup plus de "succès" auprès des chrétiens que le baptême dans l'Esprit. En effet, peu nombreuses sont les personnes qui ne sont pas baptisées (bien que leur nombre augmente rapidement depuis quelques décennies). Mais peut-on parler de "succès" lorsqu'on constate que les baptisés qui ont quitté l'Eglise sont plus nombreux que les baptisés fidèles à l'engagement de leur baptême ? Jésus n'a pas institué le baptême pour que les baptisés désertent l'Eglise ! Il y a donc bien un problème qui me semble étroitement lié au pédobaptisme, c'est-à-dire à la pratique du baptême des bébés. C'est en tout cas ce que je crois.

Quelle est la raison du "succès" du baptême d'eau et de la "désaffection" du baptême dans l'Esprit ?

Elle est simple : Ce sont les hommes (prêtres, pasteurs) qui baptisent d'eau, alors que c'est Christ qui baptise dans l'Esprit : Moi (dit Jean Baptiste) je vous baptise dans l'eau... Lui (Jésus) vous baptisera d'Esprit-Saint et de feu (Matthieu 3.11).

Dans les églises historiques, la théologie et la tradition ont permis de baptiser les bébés, qui ne peuvent pas avoir la foi. Elles ont permis aussi de baptiser les bébés des parents parfaitement en marge de l'Eglise ou même professant leur indifférence totale vis-à-vis de la foi, mais voulant poursuivre la tradition familiale ! Comment s'étonner, dès lors, que les baptisés soient plus nombreux hors de l'Eglise que dans l'Eglise, puisque les enfants issus de ces familles ne reçoivent souvent aucune éducation chrétienne ? On le voit, le baptême d'eau, dans certaines circonstances, peut être purement formel, parce que ce sont les hommes qui l'administrent, avec toutes leurs faiblesses et les pressions qui s'exercent sur eux.

Le baptême dans l'Esprit ne peut jamais être formel, car c'est le Christ qui l'accorde aux croyants qui sont nés de nouveau (Voir l'article La nouvelle naissance).

Venons-en à notre sujet.

Je crois que le baptême dans l'Esprit fait partie de la vie chrétienne au même titre que le baptême d'eau, lorsque ce dernier est conforme à l'esprit du Nouveau Testament. Tous les chrétiens devraient avoir envie de recevoir ce baptême parce que l'Ecriture nous y invite :

- Moi (Jean Baptiste) je vous baptise dans l'eau en vue de la repentance... Lui (Jésus) vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu (Matthieu 3.11).

- Jésus leur enjoignit de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, ce dont vous m'avez entendu parler : Jean a baptisé d'eau, mais vous, c'est un baptême dans l'Esprit que vous recevrez d'ici peu (Actes 1.5).

Il me semble primordial d'accorder de l'importance à ces deux promesses.

Le baptême dans l'Esprit est-il pour tous les croyants ?

Là encore, nous avons une réponse claire : La promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, aussi nombreux que le Seigneur, notre Dieu, les appellera (Actes 2.39). La promesse est donc pour les Juifs (vous) et les nations (ceux qui sont au loin). De même que le salut est pour tous les hommes, le baptême dans l'Esprit est pour tout enfant de Dieu désirant recevoir la promesse.

Le baptême dans l'Esprit est-il identique à l'expérience du salut ?

C'est ce qu'affirment certains qui enseignent qu'à partir du moment où quelqu'un est sauvé, il est baptisé dans l'Esprit.  En réalité, ce sont deux choses différentes, comme le fait comprendre ce passage du Nouveau Testament, par exemple : Pendant qu'Appolos était à Corinthe, Paul, après avoir traversé les hauteurs du territoire, se rendit à Ephèse. Il rencontra quelques disciples et leur dit : Avez-vous reçu l'Esprit Saint quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n'avons même pas entendu dire qu'il y ait un Esprit Saint. Il dit : Quel baptême avez-vous donc reçu ? Ils répondirent : Le baptême de Jean. Alors Paul dit : Jean a baptisé du baptême de repentance ; il disait au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Paul leur imposa les mains, et le Saint-Esprit vint sur eux; ils se mirent à parler en langues et à prophétiser (Actes 19.1-6).

Le baptême dans l'Esprit est-il nécessaire ?

Ecoutons ce que dit Jésus : C'est votre avantage que je m'en aille. Car si je ne m'en vais pas, le Paraclet, l'Esprit Saint, ne viendra pas à vous. Mais si je m'en vais, je vous l'enverrai (Jean 16.7). Ne pas tenir compte de cette parole de Christ, c'est refuser volontairement ce que Jésus considère comme important pour ses disciple. Quel homme pourrait se passer de ce baptêms que Jésus lui-même à reçu ? (Luc 3.21-22).

Quelles sont les conditions pour recevoir le baptême dans l'Esprit ?

Etre converti : Convertissez-vous, que chacun reçoive le baptême au nom de Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés, et vous recevrez le don de l'Esprit-Saint (Actes 2.38).

Avoir soif de le recevoir : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Il parlait de l'Esprit qu'allaient recevoir ceux qui croyaient en lui, car l'Esprit n'avait pas encore été donné (Jean 7.37-39). Dieu ne s'impose jamais. Celui qui ne le désire pas ne recevra jamais ce baptême.

Prier pour le recevoir : Combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent (Luc 11.13). La prière pour demander ce baptême est une preuve de la soif de le recevoir. La prière prépare et dispose le coeur à le recevoir.

Prier avec foi : Qu'il demande avec foi, sans douter. Car celui qui hésite ressemble au flot de la mer que le vent soulève et projette ça et là. Qu'un tel homme ne s'imagine pas recevoir quoi que ce soi du Seigneur (Jacques 1.6-7). Le problème de beaucoup de chrétiens, c'est de prier sans s'attendre à ce que Dieu réponde, ou en doutant que Dieu entende et veuille répondre. La prière de foi s'apprend. Celui qui demande ce baptême avec foi et en remplissant toutes les conditions, le recevra.

Etre soumis et persévérant : Jésus leur commanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis (Actes 1.4). En obéissant à cet ordre et en attendant avec persévérance, pendant 10 jours, le moment de ce baptême, les disciples ont montré qu'ils étaient prêts à le recevoir. Le baptême dans l'Esprit n'est pas donné aux croyants pour qu'ils se sentent supérieurs aux autres, ou pour qu'ils en fassent à leur tête, mais pour qu'ils soient soumis à l'Esprit qui va venir faire sa demeure en eux et les revêtir de puissance. Les considérations humaines, les idées toutes faites, les plans humains doivent laisser la place à l'Esprit qui désormais dirige l'homme.

Quel est le but de Christ lorsqu'il accorde le baptême dans l'Esprit à un chrétien né de nouveau ?

- Il veut lui communiquer une puissance : Vous allez recevoir une puissance, celle du Saint-Esprit venant sur vous (Actes 1.8). Par le sang de Jésus versé à la croix, le croyant est d'abord sauvé et racheté de la culpabilité du péché et du châtiment qui en résulte. Puis, l'Esprit affranchit le croyant de la domination du péché et lui permet de vivre conformément à l'Ecriture : Je mettrai mon souffle en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes prescriptions, que vous observiez mes règles et les mettiez en pratique (Ezékiel 36.27).

- Cette puissance est donnée pour servir : Vous allez recevoir une puissance, le Saint-Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins (Actes 1.8). On voit cette puissance se manifester à travers les discours de Pierre et des autres dans les milliers de conversions qui suivent et dans les guérisons qu'il opère (Actes 2.41 et 3.2-7).

- L'esprit accorde des dons spirituels aux disciples du Christ. Quelques dons sont cités dans 1 Corinthiens 12.8-11. Ces dons ont une importance vitale pour l'Eglise, car ils constituent pour elle des canaux permanents de la révélation divine. C'est la raison pour laquelle ils ont rencontré tant d'oppositions au sein même de l'Eglise, parce que Satan qui connaît le caractère divin de ces dons et leur valeur pour amener les hommes à Christ, a travaillé à maintenir dans l'ignorance une partie des membres de l'Eglise au sujet de ces dons, et à leur fournir des arguments où la raison y trouve son compte : Ces dons ont été donnés pour les temps apostoliques ; ils ne sont plus utiles pour notre temps. D'autres argument font appel à la peur : Ces dons viennent du diable.

Voilà ce que j'avais envie de partager avec vous au sujet du baptême dans l'Esprit. Que l'Esprit nous éclaire les uns et les autres pour vivre le plus fidèlement possible dans la vérité de l'Ecriture.

Que le Seigneur vous bénisse !

 

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06 septembre 2008

Présentation

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Bonjour,

   Si vous voulez savoir qui écrit ce qui suit, cliquez sur A propos. Vous saurez tout de moi, enfin presque !

   Le but de ce premier article est de fournir quelques explications sur l'adresse de ce blog et le nom que je lui ai donné. Pardon pour ceux qui  savent déjà ce qui suit.

L'adresse est intitulée "berechit-etc". Le mot berechit est le premier mot du premier livre de la Bible hébraïque, la Genèse. Il signifie au commencement. En effet, la Bible commence par cette phrase : Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Les 3 lettres qui suivent sont l'abrégé de etcetera, comme chacun sait. Cette adresse donne le ton de ce que j'ai envie de partager avec vous : Ce que dit la Bible, du premier jusqu'au dernier livre, l'Apocalypse. Ce nom ne signifie pas catastrophe, comme on le pense souvent, mais Révélation.

   La Bible  se compose de 2 grandes parties : L'Ancien Testament  (A.T.) et le Nouveau Testament. (N.T.) . Le mot testament signifie Alliance. C'est l'alliance que Dieu a passée avec les hommes. La charnière entre l'Ancien Testament  et le Nouveau Testament (ou ancienne et nouvelle alliance) se produit avec la naissance de Jésus. Elle n'a pas été considérée comme une naissance banale, puisque, sur proposition du moine Denys le Petit, qui, d'après ses recherches, supposait que Jésus était né le 25 décembre de l'an 753 de Rome, l'Eglise fixa à cette date le début l'ère chrétienne. Le 1er janvier de l'an I fut un samedi. Ceci se passait en 532 de notre ère.

   Les chrétiens fêtent la naissance de Jésus le jour de Noël, ce qui ne veut pas dire que Jésus soit né un 25 décembre. Les chronologistes situent sa naissance plusieurs années (4 ou 5) avant celle que Denys avait déterminée. Cela n'a d'ailleurs aucune importance en ce qui concerne la foi. Dans la Bible, la naissance de Jésus est racontée au début des évangiles de Matthieu et de Luc. Voilà pour l'adresse.

   Le titre donné à ce blog est Rouah. C'est aussi un mot hébreu que l'on trouve dès le second verset du premier chapitre de la Genèse: Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, mais l'Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux. Rouah signifie esprit, mais on peut aussi le traduire par souffle ou même par vent. Pour différencier l'esprit de l'homme et l'Esprit de Dieu, les textes de l'AT comme ceux du NT mettent une majuscule lorsqu'ils parlent de l'Esprit de Dieu.

   Comme pour l'adresse, le titre de ce blog dit aussi ce qui sera l'essence même des articles qui suivront. En effet, si l'Esprit de Dieu n'est pas à l'oeuvre dans la vie d'un homme ou d'une femme, la Bible est un livre comme les autres, scandaleux pour les uns, génial pour les autres, naïf pour d'autres encore.

Une dernière chose à propos de la Bible: La Bible est le livre le plus diffusé au monde. On estime à 40 millions le nombre d'exemplaires diffusés chaque année. Elle a été traduite entièrement dans 400 langues différentes, et partiellement dans 2200 langues ou dialectes différents. Un exemplaire de la Bible, sous forme de microfilm, a été déposé sur la Lune, lors de la mission Apollo 14. 

Au fait, avez-vous une Bible chez vous ? Si vous n'en avez pas et que vous ayiez envie de faire un bout de chemin avec moi, à travers les articles qui suivront, vous pouvez vous en procurer une dans une librairie chrétienne ou sur un site spécialisé comme la Société Biblique. Sachez qu'il existe plusieurs traductions. Rassurez-vous, elles disent toutes la même chose. Ce qui les différencie, c'est le vocabulaire et les tournures de phrases employés. Si vous n'avez jamais lu la Bible ou très peu, je vous conseille la Bible en Français courant, dans l'édition de votre choix. Cette traduction facilite grandement la compréhension de certains passages bibliques lorsqu'on n'est pas familiarisé avec certains mots ou expressions employés dans la Bible.

Envie de poursuivre ?

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Que le Seigneur vous bénisse.