31 janvier 2012
Témoignage de résurrection
Dans la note du 13 avril 2010, La résurrection, j'écrivais ce qui suit :
Je ne pense pas que des non-croyants convaincus prennent du temps pour lire les articles d'un blog qui parle de la vie chrétienne. C'est donc à vous, croyants (catholiques ou protestants) qui ne croyez pas à la résurrection de Jésus, que je m'adresse, en espérant que les récits de résurrection contenus dans les évangiles, les témoignages des témoins oculaires de la résurrection et les enseignements des apôtres, seront pour vous autant de « preuves » que Jésus est ressuscité, et qu'il est vivant à jamais, comme l'affirme l'Ecriture.
Dans la note d'aujourd'hui, j'aborde la question de la résurrection des croyants. J'imagine sans mal que celui qui ne croit pas à la résurrection de Jésus ne peut pas croire non plus à la résurrection des morts. Là encore, c'est c'est accorder bien peu de crédit à ce que dit la Bible, puisque les récits de résurrection y sont nombreux, aussi bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau Testament. Vous trouverez ci-dessous 2 récits de résurrections et 7 références bibliques relatant des résurrections.
1 Rois 17.17-24. Après ces événements, le fils de la femme, maîtresse de la maison, tomba malade, et sa maladie fut si violente qu'il ne resta plus en lui de respiration. Elle dit alors à Elie : Qu'ai-je à faire avec toi, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour rappeler le souvenir de ma faute, et pour faire mourir mon fils ? Il lui répondit : Donne-moi ton fils. Il le prit du sein de la femme, le monta dans la chambre haute où il habitait, et le coucha sur son lit. Puis il invoqua l'Eternel et dit : Eternel, mon Dieu, est-ce que tu causerais du mal, même à cette veuve dont je suis l'hôte, en faisant mourir son fils ? Il s'étendit 3 fois de tout son long sur l'enfant, invoqua l'Eternel et dit : Eternel, mon Dieu, je t'en prie, que le souffle de cet enfant revienne en lui ! L'Eternel écouta la voix d'Elie, le souffle de l'enfant revint en lui, et il reprit vie. Elie prit l'enfant, le descendit de la chambre haute dans la maison et le donna à sa mère. Elie dit : Vois, ton fils est vivant. La femme dit : Maintenant je reconnais que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l'Eternel dans ta bouche est vérité.
2 Rois 4.32-37. Lorsqu'Elisée entra dans la maison, voici que le petit garçon était mort, couché sur son lit. Elisée entra et ferma la porte sur eux deux pour prier l'Eternel. Il monta et se coucha sur l'enfant ; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains. Il resta courbé sur lui, et le corps de l'enfant se réchauffa. Elisée revint pour aller ça et là par la maison, puis remonta et se courba sur l'enfant; alors le petit garçon éternua sept fois et ouvrit les yeux. Elisée appela Guéhazi et dit : Appelle cette Sunamite. Guéhazi l'appela, et elle vint vers Elisée qui dit : Prends ton fils ! Elle alla se jeter à ses pieds, se prosterna contre terre, prit son fils et sortit.
Voir aussi 2 Rois 13.21.
Le Nouveau Testament rapporte 6 résurrections des morts :
- Résurrection du fils de la veuve de Naïm (Luc 7.11-16)
- Résurrection de la fille de Jaïrus (Luc 8.40-56)
- Résurrection de Lazare (Jean 11.1-44)
- Résurrection de plusieurs morts (Matthieu 27,51-53)
- Résurrection de Tabitha (Actes 9.36-41)
- Résurrection d'Eutychus (Actes 20.7-12)
Jésus a annoncé 3 fois à ses disciples qu'il ressusciterait. Mais il leur a aussi parlé de la résurrection des morts lorsqu'il les a envoyés en mission. Voici ses paroles rapportées par Matthieu : Tels sont les douze que Jésus envoya après leur avoir donné les recommandations suivantes : N'allez pas vers le païens, et n'entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël. En chemin, prêchez que le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons (Matthieu 10.5-8).
Quant à Paul, voici ce qu'il écrit concernant la résurrection des morts : Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres qui n'ont pas d'espérance. En effet, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, nous croyons aussi que Dieu ramènera aussi par Jésus, et avec lui, ceux qui se sont endormis (1 Thessaloniciens 4.13-14).
Nous voyons dans ce texte de Paul que la résurrection des morts est étroitement liée à la résurrection de Jésus. Douter de l'une, c'est douter de l'autre.
Les sceptiques mettent souvent en avant l'argument suivant : Peut-on se fier avec certitude à des écrits vieux de plusieurs millénaires ? N'ont-ils pas été déformés, transformés, enjolivés ?
Le problème des sceptiques, c'est qu'aucune preuve ne semble pouvoir les faire changer d'avis. Ils demandent toujours une preuve supplémentaire à celle qu'ils viennent de recevoir. C'est ce problème que Jésus a traité dans la parabole de l'homme riche et du pauvre Lazare (Luc 16.19-31). Je vous invite à lire le texte entier afin de bien comprendre la mise en garde de Jésus que je résume ainsi : Si un homme ne croit pas à ce que dit l'Ecriture, aucune "preuve" fut-ce une résurrection, ne pourra le faire changer d'avis.
Si vous doutez encore de la résurrection de Jésus et de celle des morts, demandez à Dieu de vous guérir de ce doute. Demandez-le avec foi ! Et il le fera.
Pour terminer, je vous propose d'écouter le témoignage de Sylvain que Dieu a ressuscité. Qu'il soit, pour ceux qui croient, la confirmation que Jésus-Christ est le même, hier, aujourd'hui et éternellement (Hébreux 13.8).
Et pour ceux qui doutent encore, que ce témoignage soit un chemin de guérison.
16:01 Publié dans Témoignage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : résurrection
21 janvier 2012
Sagesse du monde, Sagesse de Dieu
Sagesse du monde, Sagesse de Dieu
Vous avez le choix d'écouter ou de lire le message qui suit
Je vous invite à lire les 2 passages bibliques qui sont commentés ci-dessous.
1 La Sagesse a bâti sa maison, elle a taillé ses sept colonnes. 2 Elle a égorgé une bête, mêlé son vin et dressé sa table. 3 Elle a envoyé ses servantes, elle crie sur les points culminants des hauteurs de la ville : 4 Quiconque est stupide, qu'il fasse un détour par ici ! A celui qui est dépourvu de sens, elle dit : 5 Venez, mangez de mon pain et buvez du vin que j'ai mêlé ; 6 abandonnez la stupidité et vous vivrez, dirigez-vous dans la voie de l'intelligence (Proverbes 9.1-6)
15 Veillez avec soin sur votre conduite, non comme des fous, mais comme des sages ; 16 rachetez le temps, car les jours son mauvais. 17 C'est pourquoi ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. 18 Ne vous enivrez pas de vin : c'est de la débauche. Mais soyez remplis de l'Esprit : 19 Entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels ; chantez et célébrez le Seigneur de tout votre coeur ; 20 rendez toujours grâces pour tout à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ ; 21 soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ (Ephésiens 5.15-21)
***
Avez-vous remarqué que lorsqu’on imagine un sage, on se représente souvent un homme âgé avec une grande barbe, calme dans ses attitudes et dans son discours. Ainsi, dans la compréhension commune, la sagesse est sensée venir avec l’âge et les expériences de la vie : plus on aurait vécu d’expériences, bonnes et mauvaises, plus on deviendrait sage. Voyons si la Bible entre dans cette logique.
Le texte de ce matin représente la Sagesse sous les traits d’une femme. Pas n’importe laquelle puisqu’elle a bâti une sorte de palais avec 7 colonnes sur la façade. Le nombre 7, dans la Bible, c’est le nombre parfait. Cela semble vouloir dire qu’aucune maison n’est plus belle que la maison de Mme Sagesse. Non seulement cette maison est belle, mais il fait bon y vivre, car Mme Sagesse a préparé un banquet pour tous ceux qui seront invités et qui accepteront l’invitation : viandes succulentes et vin aromatisé (c’est sans doute ce que veut dire vin mêlé).
Lorsque tout est prêt, elle envoie ses servantes pour lancer les invitations à tous les hommes. Mais, comme si cela ne suffisait pas, elle se charge aussi elle-même d’inviter. Et pour que personne ne puisse dire : je n’étais pas au courant de cette invitation…, elle se place sur les hauteurs de la ville, pour que tous les habitants l’entendent (v 3).
Le livre des Proverbes insiste particulièrement sur la volonté qu’a Mme Sagesse de s’adresser à tous les hommes : elle ne susurre pas dans des endroits où il n’y a personne. Non ! elle crie là où se trouvent les hommes : C’est au sommet des hauteurs près de la route, c’est à la croisée des chemins qu’elle se place ; à côté des portes, au seuil de la ville, à l’approche des entrées, elle fait entendre ses cris : hommes c’est à vous que je crie, et ma voix s’adresse aux humains (Pr 8.2-4 ; Cf Pr 1.20-21).
Dans le texte de ce matin, l’invitation est surprenante, directe, pas diplomatique pour un sou : Quiconque est stupide, qu’il fasse un détour par ici ! (v 4). Mme Sagesse ne caresse pas ceux qui l’entendent dans le sens du poil ; et elle a même l’air de sous-entendre qu’il y a beaucoup de stupides dans cette ville. Et elle leur donne un conseil : Venez, mangez de mon pain et buvez du vin que j’ai mêlé ; abandonnez la stupidité et vous vivrez, dirigez-vous dans la voie de l’intelligence !
Remarquons une chose importante : Son palais a beau être magnifique, ce n’est pas le fait de s’y trouver qui va rendre intelligents les stupides. C’est le fait de manger la nourriture qu’elle a préparée. De même que ce n’est pas le fait d’entrer chez Troisgros à Roanne ou chez Lassère à Paris qui va vous nourrir et vous régaler; c'est de vous mettre à table chez eux !
Deux remarques importantes :
1) L’intelligence dont parle Mme Sagesse n’a rien à voir avec les capacités intellectuelles ; il s’agit de l’intelligence du cœur.
2) La nourriture dont elle parle (le pain et le vin, v 5) n’est pas une nourriture physique (pour le corps), ni même intellectuelle (pour l’intelligence) ; c’est une nourriture spirituelle (pour l’esprit), c’est-à-dire capable d’établir, d’entretenir et d’approfondir un lien vivant entre Dieu et l’homme.
En effet cette nourriture qui rend intelligent les stupides, c’est la Parole de Dieu. Souvenez-vous : Avant que son peuple entre dans la Terre promise, Dieu lui a dit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Dt 8.3) ; il voulait parler des commandements. Et Dieu ajouta : Reconnais en ton cœur que l’Eternel, ton Dieu, t’éduque comme un homme éduque son fils. Tu observeras les commandements de l’Eternel, ton Dieu, pour marcher dans ses voies et pour le craindre (Dt 8.5-6).
Dans la Bible, Sagesse et Intelligence ont le même sens (Pr 8.1). Cette sagesse et cette intelligence sont offertes aux hommes pour leur permettre d’entrer dans la connaissance de Dieu et dans l’obéissance à ce qu’il dit : Le début de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel, dit le proverbe (9.10). (Je rappelle que la crainte de Dieu n’est pas la peur que Dieu inspire. C’est le désir de l’honorer, de marcher dans ses voies et donc de lui obéir).
Plusieurs textes du Nouveau Testament exhortent les hommes à rechercher la sagesse et à rejeter la stupidité. Dans la parabole des 10 vierges (Mt 25.1-13), on voit que 5 d’entre elles sont dans l’attente de la rencontre avec l’époux. On sent que cette rencontre est au centre de leur vie, car elles prévoient de l’huile pour leurs lampes afin d’accueillir l’époux dignement. Pour les 5 autres, cette rencontre est secondaire, et elles agissent avec légèreté et négligence : elles oublient de prendre de l’huile. Les unes sont qualifiées de sages ; les autres de folles.
Même opposition sagesse/stupidité dans la parabole des deux hommes qui construisent chacun leur maison (Mt 7.24-27) : l’un accorde de l’importance aux fondations ; il construit sur le rocher (de la Parole de Dieu). L’autre construit sur le sable (de la sagesse humaine). On sait ce qui est arrivé lorsque la tempête (de la vie) s’est levée ! Une maison a résisté, l’autre a été détruite.
Dans le texte d’Ephésiens, on retrouve la même exhortation : Veillez donc avec soin sur votre conduite, non comme des fous, mais comme des sages. Si nous n’avions pas encore compris comment l’homme peut trouver la sagesse dont parle la Bible, le v 17 nous le dit clairement : C’est pourquoi ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Comprendre et faire la volonté de Dieu, voilà ce qu’est la sagesse. Cette volonté s’exprime dans les Ecritures. Chacun peut donc en prendre connaissance. Nous voyons bien que la Sagesse, selon la Bible, n’est pas liée à l’âge, ni aux diverses expériences heureuses ou malheureuses que l’homme a pu faire.
Dieu et Sagesse ne sont qu’un. Il a tout préparé pour que les hommes qui se croient sages (parce qu’ils ont reçu et développé des capacités intellectuelles étonnantes) sortent de leur stupidité qui les conduit à l’impasse spirituelle. Il a envoyé ses serviteurs et ses servantes (les prophètes) pour montrer aux hommes le chemin de la vraie sagesse, la sagesse selon Dieu. Il les prévient lui-même, dans la personne de Jésus-Christ qui a dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif (Jn 6.35).
Beaucoup d’hommes préfèrent le pain et le vin que le monde nous offre. Ils s’en délectent sans modération jusqu’à être ivres de vanité, d’orgueil, de suffisance ; mais lorsque l’ivresse est passée, c’est la gueule de bois de l’amertume et de la désespérance, de la solitude et du vide qui prend le relais. Car ce pain-là ne rassasie pas et ce vin-là ne désaltère pas le coeur profond. C’est comme une drogue qui maintient l’homme dans un état second, et qui le trompe sur le but de la vie. Le pain et le vin du monde ne comblent les désirs que pour un instant ; mais l’instant d’après, il laisse un vide dans le cœur et dans l’âme, car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu, dit Paul (1 Co 3.19). N’êtes-vous pas frappés par la fin souvent pitoyable (suicide, drogue, alcool) de nombreux artistes ou vedette du cinéma et de la chanson ? Ils avaient la beauté, l’argent, la gloire, l’admiration (pour ne pas dire l’adulation) des foules, ainsi que tout ce que le monde peut offrir de plus beau : les palaces, les voitures et les demeures de luxe, les yachts, les fêtes grandioses, les voyages de rêve, les relations avec ceux qu’on appelle « les grands de ce monde »… bref, une vie que des millions d’anonymes leur envie !
Face au caractère flamboyant de ces vies montrées comme des modèles de réussites par les média people, que pèsent les mots de l’apôtre ? : Veillez donc avec soin sur votre conduite, non comme des fous mais comme des sages ; faites un bon usage du temps présent car les jours son mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Mais soyez remplis de l’Esprit.
Que pèsent-ils ces mots ? Pas lourd pour ceux qui ont décliné l’invitation de Mme Sagesse à venir goûter les mets qu’elle a préparés. On le voit bien autour de nous, parfois dans nos propres familles ! Combien d’hommes vivent comme si Dieu n’existait pas, comme si la Bible n’était qu’un simple conte pour utopiques invétérés !
Et pour vous qui lisez ce texte, quel poids ont-ils ces mots ? Le menu que nous propose l’apôtre pour être rempli de l’Esprit est-il notre menu quotidien ? Ou bien est-ce le menu des occasions exceptionnelles ? Je rappelle le menu : Entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels ; chantez et célébrez le Seigneur de tout votre cœur ; rendez toujours grâces pour tout à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ ; soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte du Christ.
Si vous allez au culte ou à la messe le dimanche matin, j’ai envie de dire que c’est le dessert supplémentaire, le dessert de fête de la semaine. Mais avez-vous des repas spirituels complets et équilibrés les 6 autres jours ? Quelle place accordez-vous chaque jour à la méditation de la parole de Dieu et à la prière ?
Nous savons tous qu’il faut manger 5 fruits et légumes chaque jour et faire au moins 3 demi-heures d’exercice physique par semaine pour bien se porter physiquement. Et nous mettons tout en œuvre pour atteindre ce but. En est-il de même pour notre santé spirituelle ? Ne soyons pas des chrétiens anorexiques ! Nourrissons-nous avec délectation et reconnaissance de la nourriture spirituelle que nous offre l’Ecriture.
Soyez remplis de l’Esprit Saint, nous dit l’apôtre (Eph 15.18). Ecoutons-le, car seul l’Esprit Saint permet aux croyants de ne pas confondre sagesse du monde et Sagesse de Dieu. Il leur permet aussi de résister aux sirènes du monde et de choisir librement le chemin de vérité et de vie avec le Christ.
18:48 Publié dans Vie chrétienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sagesse, intelligence, nourriture spirituelle