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29 août 2016

Notre corps, la maison de Dieu

 corps,maison de dieu                                                                                        Alain NADAL    

 Notre corps, la maison de Dieu 

 1 Co 6,19-20


podcast

Le but de ce message est d’aider chacun de nous à entrer de plain pied dans la révélation que Christ vit en nous, que notre corps, notre âme et notre esprit sont la maison de Dieu. Je parle de « révélation », car sans cela, ce que dit Paul dans le verset que je viens de lire, restera une belle image, sans doute, mais une image sans force réelle, incapable de nous faire entrer dans l’intimité que Dieu veut avoir avec chaque homme et chaque femme qui croit en Jésus. Je prie le Seigneur que chacun d’entre vous puisse dire du fond de son cœur, à l’issue de ce culte : Je suis la maison de Dieu ! Dieu a fait sa demeure en moi ! Et cela m’émerveille !


Certains d’entre vous ont peut-être du mal à accepter cette vérité. Le Bible nous montre pourtant clairement que les démons, qui sont des êtres spirituels, font parfois leur demeure dans le corps des hommes. La preuve, c’est que Jésus les en a souvent délogé. Ce que vous acceptez pour les démons, pourquoi le refusez-vous pour l’Esprit-Saint qui est la présence réelle de Jésus dans le corps des croyants ? N’est-ce pas illogique ? Ne vous laissez pas abuser par les mensonges que le menteur et père du mensonge veut entretenir dans vos pensées. La VÉRITÉ, c’est dans l’Écriture qu’elle se trouve, pas dans ce que nous pensons, quand ce que nous pensons s’oppose à l’Écriture.

Que dit l’Écriture à ce sujet ? Dans Col 1,25-27, l’apôtre Paul écrit : « J’ai été chargé par Dieu de vous annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère caché de tout temps et à toutes les générations, mais dévoilé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, c’est-à-dire : Christ en vous, l’espérance de la gloire ».

Pourquoi Dieu a-t-il voulu que Jésus vive dans le cœur des croyants ?

Parce que sans cette présence, nous n’avons aucune chance d’espérer vivre la vie qu’il veut que nous vivions. En effet, c’est cette présence permanente en nous qui seule peut nous fortifier, nous enseigner, nous donner la sagesse, nous donner la force et nous permettre d’accomplir ce que Dieu nous demande de faire. Quoi que Dieu nous demande de faire, nous pouvons le faire. Il se peut qu’Il nous demande de faire quelque chose que nous ne voulons pas faire, mais il ne nous demandera jamais de faire quelque chose que nous ne pouvons pas faire. Il est possible de travailler pour Dieu avec ses propres forces. C’est ce que beaucoup de croyants essaient de faire, aussi longtemps qu’ils n’ont pas compris que c’est Dieu lui-même qui veut faire les choses à travers nous. Alors, ils s’épuisent et baissent souvent les bras devant le peu de fruits que produisent leurs efforts. N’est-il pas temps de comprendre que l’affirmation de Paul n’est pas une figure de style, une simple image, mais la réalité ? Une réalité sans doute impossible à comprendre pour nos cerveaux rationnels, mais une réalité que l’Esprit-Saint nous permet de comprendre : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, et que vous avez reçu Dieu, et que vous n’appartenez pas à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu ».


Pourquoi est-ce si important de comprendre que nous sommes la maison de Dieu ?
Il y a quelques années, raconte Joyce Meyer, j’étais une chrétienne religieuse. J’aimais Dieu, je croyais que j’étais sauvée, mais je ne savais pas ce que j’avais obtenue en tant que croyante. Je ne connaissais pas mon héritage de croyante. Je croyais que Dieu vivait tout là haut quelque part dans le ciel, et qu’un jour, au paradis, je pourrais vivre avec Lui.
Quelle révélation cela a été d’apprendre qu’Il était venu vivre en moi afin que j’ai une relation si proche, que quelque soit le moment où j’en avais besoin, Il était là pour m’aider, me conseiller, me guider. C’était merveilleux de prendre conscience de cela ! Que Dieu si grand, si plein d’amour et de sagesse soit désireux d’être aussi proche de moi pour venir à mon aide pour chaque seconde, chaque moment de ma vie ! C’est quelque chose qui m’a enthousiasmée. C’est quelque chose qui devrait tous nous enthousiasmer et nous émerveiller.
Je pense parfois que nous nous habituons à ce que Dieu a fait pour nous, et cela ne nous émerveille plus. Il y a quelques mois, je disais à Dieu : Tu sais, Seigneur, j’aimerais que tu fasses les choses merveilleuses que tu faisais quand j’ai commencé à être remplie du Saint-Esprit. Cette époque me manque ! Et immédiatement la réponse m’est venue à l’esprit : Je n’ai jamais cessé de faire des choses pour toi, mais tu t’es habituée, et elles ne t’émerveillent plus !
Un auteur chrétien du siècle dernier écrivait qu’un des premiers signes d’une vie remplie de l’Esprit est l’enthousiasme. Nous devrions être émerveillés pour ce que Dieu fait dans nos vies. Nous devrions être émerveillés pour le fait que Dieu vit en nous et que notre corps est la maison de Dieu.
Une des choses que j’aime quand je suis à la maison, dit Joyce Meyer, c’est que j’y suis à l’aise. Quand je rentre chez moi, le soir, je me sens bien. Puisque nous sommes la maison de Jésus, nous devons nous assurer qu’Il est à l’aise en nous, puisque nous l’aimons, l’honorons et l’adorons. Nous devons veiller à ce qu'il le soit. Car si Dieu n’est pas à l’aise en nous, alors nous ne le serons pas non plus.
Beaucoup de gens ne se sentent pas bien en eux, sans savoir vraiment pourquoi. Quelque chose les gène, mais ils ne savent pas dire ce que c’est. Ils sentent une lourdeur, ils sont de mauvaise humeur. Je pense que c’est parce que le Saint-Esprit qui vit en eux est attristé par quelque chose qu’ils font, à cause d’’une attitude qu’ils ont, ou de la façon dont ils ont parlé à quelqu’un, sans même réaliser ce qu’ils faisaient, et sans jamais penser à se repentir.
C’est tout simplement parce que le S.E. est attristé en eux. Et ces personnes aussi sont attristées.
Lorsque nous sommes dans cet état, nous devrions nous arrêter un moment et demander à Dieu : Ai-je fait quelque chose qui attriste ton E.S. ? Il n’y a peut être rien. Ne faites pas la chasse aux sorcières chaque fois que vous vous sentez déprimé. Mais cela ne peut pas faire de mal non plus de dire : Seigneur, si j’ai fait quelque chose qui attriste ton Esprit, montre le moi. S’il y a vraiment une cause, Il vous la montrera. Et si vous demandez pardon, vous retrouverez votre sérénité.
Si, dans ma maison, quelqu’un dont je suis proche est triste, je le sens et cela m’attriste. De la même façon, si le S.E. est attristé en moi, je vais me sentir attristé.
Qu’est-ce qui peut attrister le Saint-Esprit ? Paul en parle dans Eph 4,29 : Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s‘il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent.
Le verset suivant ajoute : N’attristez pas le S.E. de Dieu pour lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous.
Il est important de souligner ce point : Dieu est vraiment proche de nous, puisqu’il vit en nous. Lorsque nous prononçons des paroles malsaines ou vulgaires, cela le blesse. Lorsque nous maltraitons les gens, lorsque nous les critiquons, cela le blesse. Lorsque nous gardons du ressentiment envers quelqu'un et que nous pardonnons pas, cela ne blesse pas seulement nous-même, mais cela blesse Dieu aussi.

Pourquoi cela blesse-t-il Dieu ?

Parce qu’Il a payé pour nous un prix énorme à la croix, afin que nous ayons une vie remplie de sa joie, une vie paisible et puissante en Christ. Le fruit de l’Esprit dont parle Gal 5,22, L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi, n’est pas une utopie, un rêve inaccessible. C’est ce que Dieu promet chaque jour au croyant qui laisse l’Esprit Saint le conduire.
Dieu est attristé lorsque nous sommes malheureux. Nous n’aimons pas voir nos enfants faire des choses dont nous savez qu’elles leur font du mal. C’est une grande douleur pour un père ou une mère de les voir faire des choses qui détruisent leur vie. C’est la même chose pour Dieu : Il n’aime pas que ses enfants fassent des choses qui ne les rendent pas heureux.
Dieu veut conduire chacun de nous à ce que notre relation avec lui soit plus personnelle et plus intime. Frères et sœurs, n’oublions jamais que Dieu vit en nous. Par nos actes, nos paroles, nos pensées, nous pouvons mettre un sourire sur son visage. Mais nous pouvons aussi mettre des larmes dans ses yeux lorsque nous ne nous comportons pas selon ce que l’Esprit nous montre. Oui, nous pouvons attrister l’Esprit Saint qui vit en nous.
N’est-ce pas paradoxal que nous honorions souvent mieux un voisin ou un ami de passage chez nous, que Dieu qui demeure en nous tous les jours de notre vie ?
Il y a eu un temps où j’étais souvent en colère contre mes enfants. J’avais beaucoup de responsabilités, je n’étais pas encore mature en Dieu, et pleine de mes problèmes du passé. J’étais frustrée et je le faisais subir à mes enfants. Je ne parle pas de les battre ou de les maltraiter, mais de crier pour leur dire de ranger leurs jouets, et d’être énervée parce qu’ils laissaient tout traîner, mettaient du désordre dans la maison… toutes ces petites choses qui nous font sortir de nos gonds.
Un jour, quelque chose m’a mise en colère et je me suis mise à crier contre mes enfants : Rangez vos jouets, rangez -moi ce désordre ! Vous ne pouvez pas faire une seule chose correctement !
Après cette crise, j’ai dit au Seigneur : Je suis désolée, Seigneur ! Je suis vraiment désolée ! Je n’ai pas pu m’en empêcher !
Je pensais vraiment que je ne pouvais pas m’en empêcher. Qui n’a pas dit : C’est plus fort que moi ! au moins une fois dans sa vie ? Et pourtant, nous pouvons nous empêcher de faire beaucoup de choses. Mais nous pensons que nous ne le pouvons pas. Cette façon de penser si commune est une sorte de boulets que nous traînons dans notre vie et qui entravent notre capacité à résister. Nous croyons que nous n’y pouvons rien, alors nous nous ne faisons rien contre cela.
Alors, Dieu a mis cette image dans ma tête. Il m’a dit : Tu n’es pas obligée d’agir ainsi. Si ton pasteur se tenait à ta porte au milieu de ta crise, tu la surmonterais, n’est-ce pas !
Dieu avait raison. En voyant le pasteur à ma porte, j’aurais sans doute dit : Loué soit le Seigneur ! Oh que je suis très contente de te voir… Mes enfants ? Oh oui, mes petits chéris sont en train de jouer dans leur chambre !
Notre grand prêtre Jésus, Dieu le Père, le S.E. qui nous enseignent et demeurent en nous sont à la maison tout le temps, et nous agissons souvent comme s’ils n’étaient pas présents !

Que le Saint-Esprit nous révèle, si ce n’est pas déjà fait, que notre corps est la maison de Dieu, et qu’il veut que nous le laissions agir dans tous les domaines de notre vie. C’est cela qui nous permettra de porter des fruits pour le Royaume et de ne pas nous contenter de feuilles, comme le figuier que Jésus a maudit parce qu’il n’y avait pas trouvé de figue (Mt 21,18-19). C’est la conscience de sa merveilleuse présence en nous qui nous préservera de la religiosité qui se contente d’une croix autour du cou, d’un autocollant chrétien sur sa voiture et de quelques Alléluia ! , Loué soit Dieu ! , Merci Seigneur ! placés au bon moment.

Pourquoi ne pas prendre, maintenant, la décision de dire au Seigneur : Je crois que tu vis en moi. je crois que tu as fait ta demeure en moi. Prends-moi et fais avec moi ce que tu veux. Me voici, je suis complètement à toi. Je ne veux plus porter un masque « religieux ». Je ne veux plus me contenter de « contrefaçons ». Je ne veux plus me contenter de porter des feuilles. Je veux porter des fruits pour toi. Et je sais que ce n’est possible que si je te laisse agir en moi. J’ai compris que ce n’est plus moi qui vis, mais que c’est toi, Seigneur, qui vis en moi (Gal 2020).

Frères et sœurs, pouvez-vous vous adresser à Dieu, maintenant, et lui dire, du fond de votre cœur : J’ai compris, et je crois que tu as fait ta demeure en moi. Et je te bénis pour ta merveilleuse présence en moi.

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