30 mars 2015
L'actualité des dons spirituels
Alain NADAL
L'actualité des dons spirituels
Actes 10,1-8
Avant de commencer le message proprement dit, je voudrais dire la chose suivante : Que ceux qui auront l’impression de ne rien apprendre, pendant les minutes qui vont suivre, ne se disent pas qu’ils ont perdu leur temps en écoutant cette prédication, parce qu’ils sont déjà convaincus du bien-fondé de ce que je vais dire. Ne sommes-nous pas émerveillés, jour après jour, en découvrant le soleil qui brille dans un ciel bleu, ou en entendant le chant d’un merle ou en admirant la variété des fleurs de notre jardin ? De la même façon, comment se lasser de ré-entendre la façon merveilleuse dont Dieu s’y prend pour parler au coeur de l’homme et le conduire sur le chemin qui mène à Jésus ! De plus, une prédication ne sert pas seulement à nous faire grandir dans la foi ; elle est aussi une formation permanente pour grandir dans le service de Christ.
Je n’ai pas lu tout le chapitre 10 qui est assez long, mais j’espère que beaucoup d’entre vous se souviennent de la suite de ce récit extraordinaire qui marque un tournant radical dans l’annonce de la Parole de Dieu. C’est un jour charnière : En effet, c’est la première fois que l’Évangile est annoncé à des païens. Et ces derniers, comme les Juifs le jour de la Pentecôte, ont été, eux aussi, baptisés du Saint-Esprit, comme on le voit au verset 44 : Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les croyants circoncis (des Juifs, donc) qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit soit aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langue et exalter Dieu.
Malgré l’importance de cet événement, ce n’est pas cela que je veux souligner aujourd’hui. Le thème que je veux aborder ce matin s’est imposé à moi à la lecture de ce livre : Mes voies ne sont pas vos voies. L’auteur est un pasteur américain, Nik Ripken, (un pseudonyme qu’il est obligé de prendre pour des raisons de sécurité pour lui-même et les chrétiens persécutés qu’il rencontre) qui avec son épouse, Ruth, a consacré sa vie à venir en aide aux autres, notamment aux populations les plus pauvres de Somalie meurtries par la guerre civile (1992) qui engendrait famine, violences extrêmes et anarchie, mais aussi en Chine, en Russie, en Inde et dans de nombreux pays musulmans pour rencontrer et encourager les chrétiens persécutés.
Lorsque le couple revenait aux États-Unis pour se reposer et se ressourcer, il racontait leurs expériences à des étudiants chrétiens qui avaient soif d’en savoir plus sur la persécution des chrétiens dans le monde. C’est à l’occasion d’une de ces rencontres qu’il écrit ceci (p. 262) : « J’ai confessé quelque chose aux jeunes, un problème récurrent dans ma vie qui avait commencé lorsque j’étais étudiant sur ce même campus. J’avais rencontré la même difficulté quand j’étais à l’école biblique, puis en travaillant comme pasteur et également lors de mon départ en mission pour apporter l’amour de Jésus et son enseignement à d’autres de par le monde. J’avais étudié les Écritures, je les avais enseignées. J’avais cru toutes les histoires qu’elles contenaient sur Dieu parlant au travers de rêves et de visions. Je savais qu’il avait fait des miracles comme guérir des malades et ressusciter des morts. Je croyais que tout cela était arrivé, j’en étais certain. Le problème était que j’avais toujours considéré la Parole de Dieu, en particulier l’Ancien Testament, comme un livre d’histoires saintes. Pour moi, c’étaient les archives de ce que Dieu avait fait dans le passé.
C’était probablement la raison pour laquelle les derniers entretiens m’avaient si profondément affecté. En entendant les expériences de ces chrétiens sous la persécution, je me sentais terriblement repris. À la lumière de tous ces témoignages, je ne pouvais qu’arriver à la conclusion suivante : il était évident que Dieu continuait aujourd’hui à accomplir des prodiges comme aux temps bibliques ! Ce fait était irréfutable. Dieu faisait toujours les miracles qu’il avait réalisés depuis la création du monde, au moins parmi les gens qui le suivaient fidèlement dans les endroits les plus difficiles.
Pour l’avoir entendu très souvent, je sais que le problème du pasteur Ripken pendant une partie de son ministère est aussi le problème de nombreux chrétiens aujourd’hui : ils aiment le Seigneur, lisent fidèlement la Bible et sont engagés dans la vie de leur communauté ; ils croient que les faits racontés dans l’Écriture sont vrais, ont bien eu lieu : guérisons, résurrections, miracles, délivrance de démons, révélations comme dans le récit que nous avons lu dans le livre des Actes. Mais ils ne croient pas que ces mêmes choses puissent se reproduire aujourd’hui.
Sur quels critères fondent-ils cette croyance ? Sur certains enseignements, dont celui de Calvin qui écrit : Ces vertus merveilleuses et opérations manifestes distribuées par l’imposition des mains ont cessé, et n’ont dû être que pour un temps. Et il ajoute plus loin : Quand le Seigneur les a fait cesser, il n’a pas pour autant délaissé son Église, mais a déclaré que la magnificence de son règne et la dignité de sa Parole étaient assez hautement manifestées (Institution chrétienne Livre 4 Chapitre 19 § 6). Autrement dit, les dons de l’Esprit ne sont plus nécessaires aujourd’hui ; la Parole de Dieu suffit pour que les hommes viennent à la foi et grandissent dans la foi.
Où trouve-t-on dans la Bible que Dieu aurait décidé de ne plus agir aujourd’hui comme il le faisait hier ? Nulle part ! Et pourtant de nombreux chrétiens continuent à le croire.
Lorsqu’ils entendent ou lisent des témoignages contemporains de guérisons, miracles, révélations, délivrances, paroles de connaissance, prophéties ou résurrections, ils nient l’authenticité des faits : ils parlent de guérisons spontanées naturelles que la science expliquera un jour, ou bien de guérisons qui ne durent pas. À propos des résurrections, ils affirment que les personnes concernées n’étaient pas vraiment mortes. Ils ne croient pas aux dons de l’Esprit et de plus se méfient de ceux qui prétendent les exercer. Et à propos des délivrances opérées par des chrétiens, ils reprennent parfois ce que certains Pharisiens disaient à propos de Jésus : C’est par le prince des démons qu’il chasse les démons (Mt 9,34).
Où en êtes-vous, frères et soeurs avec ce « problème » ? Pour vous, la Bible ne rassemble-t-elle que les archives d’un passé révolu, comme le pensait le pasteur Ripken avant de confesser qu’il était dans l’erreur la plus complète lorsque les faits contredisaient sa théologie ?
Si vous êtes dans ce cas, alors écoutez attentivement le récit de ce pasteur qui a de nombreux points communs avec celui que nous avons lu dans les Actes (p. 257 à 260) :
En rentrant de Chine, je passai quelques jours dans un grand État islamique très strict appartenant au tiers-monde. Normalement, je devais me rendre dans les pays musulmans l’année suivante, mais cette occasion s’était présentée et nous pensions qu’il fallait la saisir.
Pendant que j’étais là, un chrétien de 43 ans, ancien musulman, entendit dire par le bouche à oreille qu’un Occidental était dans le pays. Il savait que je voulais découvrir comment les musulmans rencontraient Jésus et à quelles difficultés ils devaient faire face en vivant leur foi dans un environnement hostile. Je ne sais toujours pas comme il apprit ma venue et su où me trouver.
Pramana fit 29 heures de voyage (à pied) pour venir me voir. Il avait vécu toute sa vie dans une région rurale, tropicale et loin de tout. Il n’était jamais monté dans un bus et c’était la première fois qu’il voyait une route goudronnée. Pourtant, il arriva à me trouver dans une des plus grandes villes de sa contrée. À son arrivée, il annonça tout naturellement : « J’ai entendu parler de ce que vous faites. Il faut que vous entendiez aussi mon histoire. »
Cet homme était né au sein d’un groupe ethnique comptant 24 millions d’individus. À notre connaissance, il n’y avait que trois chrétiens et aucune Église. La seule religion que Pramana avait pratiquée ou connue était une sorte d’islam populaire. Il pouvait réciter le Coran par cœur et savait parler l’arabe. Appartenant à une culture de transmission orale, il pouvait mémoriser les paroles d’un livre à la manière de formules magiques. Il connaissait bien sûr l’histoire de Mahomet mais il n’avait jamais entendu parler de quelqu’un appelé Jésus, ni rencontré des chrétiens. Il n’avait aucune idée de ce qu’était la Bible.
« Il y a cinq ans, me dit-il, ma vie était en ruine. Ma femme et moi n’arrêtions pas de nous disputer et j’étais prêt à divorcer. Mes enfants étaient irrespectueux. Mon bétail ne grandissait pas et ne se multipliait pas et mes récoltes périssaient dans les champs. Je suis allé chercher de l’aide auprès de l’imam à la mosquée le plus proche. Celui-ci, qui faisait également office de médium local, me dit : « Voilà ce que tu dois faire, mon garçon. Va acheter un poulet blanc et apporte-le moi. Je le sacrifierai pour toi. Ensuite, retourne au village pour méditer et jeûner pendant trois jours et trois nuits. Le troisième jour, tu recevras une réponse à tous les problèmes que tu rencontres avec ta femme, tes enfants, tes bêtes, ta récolte. »
Pramana obéit à la lettre. Il retourna dans son village, il médita, jeûna et attendit. « Je me souviendrai toujours de la troisième nuit, m’expliqua-t-il. Juste après minuit, alors que j‘étais couché, je ne voyais rien, mais j’entendis une voix qui me dit : « Va trouver Jésus, va trouver l’Évangile. »
Ce musulman n’avait aucune idée du sens de ces paroles. Il ne savait même pas si Jésus était un fruit, une pierre ou un arbre. Mais la voix continua en disant : « Lève-toi, va de l’autre côté de la montagne et suis la côte jusqu’à telle ville (une ville où il ne s’était jamais rendu). Quand tu arriveras là au lever du jour, tu verras deux hommes. Tu leur demanderas où est la telle rue. Ils t’indiqueront le chemin. Tu chercheras alors tel numéro. Tu frapperas à la porte. Quand elle s’ouvrira, tu expliqueras pourquoi tu es là . »
Pramana n’envisageait même pas de désobéir au Saint-Esprit. Pour lui, il était impératif de faire ce que la voix lui avait ordonné. Il n’informa pas sa femme. Il ne savait pas qu’il allait être absent deux semaines, sa famille ignorant totalement où il se trouverait.
Il se leva, partit à pied de l’autre côté de la montagne, descendit vers la côte, et au lever du soleil, arriva à la ville dont le nom lui avait été donné. Il vit deux hommes qui lui indiquèrent la rue qu’il cherchait. Il l’arpenta jusqu’à ce qu’il tombe sur le bon numéro et frappa à la porte. Un vieux monsieur lui ouvrit et lui demanda :
— Puis-je faire quelque chose pour vous ?
— Je suis venu trouver Jésus ! répondit Pramana. Je suis venu trouver l’Évangile !
Immédiatement, le monsieur l’attrapa par la chemise, le tira à l’intérieur en claquant la porte derrière lui. Puis il lâcha prise et s’exclama : « Vous les musulmans, devez penser que je suis un idiot pour me tendre des pièges aussi stupides ! »
Le jeune homme, stupéfait et confus, répondit : « Je ne sais pas si vous êtes idiot ou non, monsieur. Je viens juste de vous rencontrer. Mais voilà pourquoi je suis venu » et il lui raconta ce qu’il lui était arrivé jusque-là.
L’Esprit du Dieu vivant avait conduit ce jeune musulman, par le moyen d’un rêve, d’une vision, et grâce à son obéissance, jusqu’au foyer d’un des trois chrétiens parmi 24 millions de personnes. Stupéfait, le monsieur lui expliqua l’Évangile et le conduisit à Christ. Pendant deux semaines, il enseigna ce jeune converti.
Ces événements s’étaient produits cinq années auparavant. Maintenant Pramana, après un autre long voyage, était venu me trouver et me raconter son histoire remarquable. Il avait marché pendant 29 heures pour m’expliquer comment sa vie avait changé depuis qu’il avait découvert Jésus. Lors de ces 5 années, il avait connu beaucoup de bénédictions et d’épreuves, mais il avait été transformé de manière étonnante.
Nous passâmes les trois jours suivants en discussions mémorables qui me firent beaucoup de bien. J’essayai à mon tour de l’encourager. Je fus très touché par sa foi grandissante et si sincère. C’était merveilleux de voir comment elle s’était épanouie dans un monde aussi hostile, avec si peu d’occasion de partager des moments de communion avec d’autres chrétiens.
Ce que raconte Pramana s’est passé il y a une vingtaine d’années environ. Et voici ce qu’il s’est passé il y a plus de 2000 ans :
Il y avait à Damas un disciple du nom d’Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici Seigneur ! Et le Seigneur lui dit : « Lève-toi, va dans la rue appelée « la droite », et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie et il a vu en vision un homme du nom d’Ananias, qui entrait et lui imposait les mains afin qu’il recouvre la vue ». Ananias répondit : « Seigneur, j’ai entendu dire par beaucoup combien de mal cet homme a fait à tes saints dans Jérusalem ; et il a ici, de la part des principaux sacrificateurs, le pouvoir de lier tous ceux qui invoquent ton nom ». Mais le Seigneur lui dit : « Va, car cet homme est pour moi un instrument de choix, afin de porter mon nom devant les nations et les rois, et devant les fils d’Israël ; et je lui montrerai combien il faudra qu’il souffre pour mon nom » ( Act 9,10-15).
Ananias a obéi à la vision, il a prié pour Saul de Tarse qui a retrouvé la vue, et qui, après avoir persécuté les chrétiens, est devenu le disciple que l’on connaît.
J’ai une question à poser à ceux qui doutent encore que Dieu agit aujourd’hui de la même façon qu’aux temps bibliques : « Quelle différence y a-t-il entre les visions de Corneille, de Pierre et d’Ananias et celle de Pramana ? »
Ne cherchez pas, il n’y en a pas ! À 2000 ans de distance, elles sont les unes et les autres l’œuvre de Dieu pour conduire un homme ou un groupe d’hommes à la foi en Christ.
Est-ce étonnant ? Non ! Car, comme l’écrit l’auteur de l’épitre aux Hébreux : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité » (He 13,8).
Les dons de l’Esprit dont parle l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 12 n’ont jamais disparu au cours des 2000 ans d’histoire de l’Église.
Ce qui a souvent disparu, par contre, c’est la foi en l’Écriture comme étant la source de la Vérité. Certains chrétiens relativisent ce que dit la Parole de Dieu en ce qui concerne les dons de l’Esprit et préfèrent l’interpréter à l’aune de la rationalité et de la sagesse humaine. Après les dons spirituels, que relativiseront-ils ? La nature divine du Christ ? La résurrection du Christ ? La résurrection des morts ? jusqu’à réduire la Bible à un simple livre d’histoires !
Le danger de la relativisation, c’est qu’on sait où elle commence, mais on ne sait pas où elle s’arrête !
Le dernier point que je veux aborder ce matin est la question suivante : Qu’est-ce que cela change pour ma vie spirituelle de croire ou de ne pas croire que les dons spirituels sont toujours d’actualité ?
Cela change beaucoup de choses ! Des choses qui ne sont pas secondaires mais essentielles.
La première, c’est qu’en niant l’actualité des dons de l’Esprit, on se fait juge de ce qui est vrai ou faux dans l’Écriture. Pour le dire autrement, on accorde plus d’importance à la sagesse de l’homme qu’à celle de Dieu ! Dans le jardin d’Eden, le serpent a tout fait pour qu’Eve pense ainsi : Le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez pas du tout ! Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal ( Gn 3,4-5).
Faire croire à l’homme qu’il faut savoir interpréter et relativiser ce que dit Dieu est toujours une stratégie du Malin. On a vu ce que cela a donné au jardin d’Eden : l’homme a été chassé du jardin ! On voit ce que cela donne encore aujourd’hui : l’esprit du monde s’incruste jusque dans l’Église !
La seconde chose, c’est qu’en niant l’actualité des dons spirituels, on se prive de recevoir la puissance dont Jésus a parlé à ses disciples quelques jours avant la Pentecôte : Comme Jésus ressuscité se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père dont, leur dit-il, vous m’avez entendu parler ; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés d’Esprit Saint… et vous recevrez une puissance, celle du Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre (Act 1,4-8).
Que se serait-il passé pour Ramana si les dons spirituels n’étaient plus d’actualité ? Je parle de Ramana parce que je vous ai lu son extraordinaire témoignage. Mais il y en a des millions d’autres qui vont tous dans le même sens.
Ne pas croire à l’actualité de ces dons, c’est se condamner à ne jamais les recevoir, donc à se priver de cette puissance offerte par Christ aux croyants. C’est aussi aller contre le désir de Dieu qui, grâce à ces dons, apporte le salut à des hommes, soutient les chrétiens qui sont persécutés et conduit son Église sur le chemin de la vérité.
Si, comme le pasteur Ripken pendant une partie de sa vie, vous doutez encore que les dons spirituels soient toujours d’actualité, placez vous sincèrement devant le Seigneur et demandez-lui de vous révéler la vérité. Et soyez sûrs qu’Il le fera.
Avant d’être condamné par les religieux de son temps, Jésus a dit à ses disciples : Quand il sera venu, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité (Jn 16,13).
Prière : Seigneur, toi qui connais les cœurs, révèle maintenant à ceux qui doutent mais qui cherchent sincèrement, que tu agis aujourd’hui de la même façon que tu agissais du temps des apôtres.
14:39 Publié dans Prédications | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : dons spirituels
Commentaires
Merci Alain,
message courageux dans une église qui se refroidit de plus en plus cherchant à s'assimiler au monde.
Message nécessaire pour rappeler une vérité si souvent occultée dans l'enseignement de nos églises.
Message revigorant même pour les chrétiens convaincu.
J'ai vraiment plaisir à constater que la retraite ne t'a pas refroidit.
Nous avons besoin de tels messages.
Georges
Écrit par : Georges C. | 27 avril 2015
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