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25 novembre 2012

Lorsque Dieu nous parle

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Lorsque Dieu nous parle

 


podcast

 

 

1 Rois 13.1-32

   Voilà un récit simple à comprendre, qui laisse un sentiment d'injustice au lecteur contemporain. En effet, on assiste à la mort effroyable d'un homme de Dieu (tué par un lion), parce q'un vieux prophète prétendant parler de la part de Dieu, le détourne de l'ordre que Dieu lui avait donné au départ en lui disant : Moi aussi, je suis prophète comme toi ; un ange de Dieu m'a parlé en ces termes de la part de l'Eternel : Ramène-le avec toi dans ta maison, et qu'il mange et boive de l'eau.


   Mais ce qui est encore plus choquant, c’est le fait que Dieu se serve de ce vieux prophète menteur, pour annoncer à son collègue le jugement que Dieu lui réserve : Parce que tu as été rebelle à l’ordre de l’Eternel et que tu n’a pas observé le commandement que l’Eternel, ton Dieu, t’avait donné, parce que tu es retourné et que tu as mangé du pain et bu de l’eau à l’endroit dont il t’avait dit : Tu n’y mangeras pas de pain et tu n’y boiras pas d’eau, ton cadavre n’entrera pas dans la tombe de tes pères (v 21-22).

   Notre sens de la justice voudrait que ce vieux prophète paye aussi pour son mensonge. Eh bien, non ! Même ses ossements, enterrés au côté de ceux de l’homme de Dieu, comme il l’avait demandé à ses fils (v 31), seront épargnés lorsque la prophétie s’accomplira avec Josias qui remet de l’ordre dans le pays, spirituellement parlant.

   Voilà, en effet, ce qui nous est dit dans 2 R 23.16-18 : Josias se tourna et vit les tombes qui étaient là dans la montagne, envoya prendre les ossements dans les tombes et les brûla sur l’autel ; il le rendit impur selon la parole de l’Eternel proclamée par l’homme de Dieu ; c’étaient bien là les paroles qu’il avait proclamées. Il dit : Quel est ce monument que je vois ? Les gens de la ville lui répondirent : C’est la tombe de l’homme de Dieu qui est venu de Juda et qui a proclamé contre l’autel de Béthel ces choses que tu as accomplies. Josias dit alors : Laissez-le ; que personne ne touche à ses os ! On préserva de la sorte ses os ainsi que les os du prophète qui était venu de Samarie.

   J’ai débuté ce message en affirmant que ce récit est simple à comprendre. Mais quelle leçon faut-il en tirer ? En effet, c’est bien cela l’important, comme le dit Paul aux Corinthiens : Cela leur est arrivé à titre d’exemple et fut écrit pour nous avertir (10.11).

   La leçon que je veux retenir avec vous, c’est que la parole de Dieu est immuable. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que lorsque Dieu donne une parole, que ce soit pour faire une promesse où donner un commandement, comme dans ce récit, il faut en tenir compte sérieusement et ne pas se laisser détourner, ni par des soi-disant paroles de Dieu ni par des délais qui nous semblent incompatibles avec une promesse, ni par des raisonnements rationnels qui contredisent le contenu de la promesse.

   Je vais vous raconter deux situations que j'ai vécues personnellement. Accordez-moi le crédit que ce n’est pas pour parler de moi que je vous les raconte, mais pour nous fortifier mutuellement dans la confiance que nous pouvons placer en Dieu, lorsqu’il nous parle, et pour lui rendre gloire.

   Il y a une douzaine d’années environ, en préparant une grande cuve pour baptiser par immersion deux jeunes filles, dont ma propre fille, quelque chose a craqué dans mon dos. J’avais mal aux deux sciatiques au point de ne plus pouvoir me tenir debout plus de quelques minutes. Il fallait absolument que je m’assois. Je suis allé voir un médecin qui m’a prescrit un médicament homéopathique.

   Un soir, assis au bord du lit, je m’apprêtais à prendre les granules prescrites, lorsque j’ai clairement entendu, comme si une voix m’avait parlé : Ne prends pas ces médicaments ! Je veux te guérir !

   Bien sûr, je me suis interrogé : Qui parle ? N’est-ce pas ma propre tête ? J’ai gardé les pilules dans le creux de ma main pendant quelques instants, jusqu’à ce que je décide que cette voix venait de moi.

   J’ai donc mis les pilules dans ma bouche. Aussitôt, la même voix s’est fait entendre : Crache ces médicaments ! Je veux te guérir !

Deux fois, coup sur coup, la même voix ! J’ai fini par comprendre que c’était Dieu qui me parlait. J’ai craché les pilules dans la paume de ma main.

 J’ai pensé un long moment à cet ordre et à cette promesse, avant de m’endormir.

Le lendemain, je n’étais pas guéri, ni le surlendemain, ni le mois suivant, ni ceux qui ont suivi. Mais le Seigneur m’a fait une grâce extraordinaire : Malgré les symptômes qui persistaient, je n’ai jamais plus repris de médicament. Et Il m’a permis de croire à la réalité et à la vérité de sa promesse.

   Je parle bien de grâce, car il m’a maintenu dans cette foi pendant deux ans et demi, temps très long lorsqu'on souffre, car les symptômes étaient toujours là !

   Au cours d’une réunion des Hommes d’Affaire du Plein Evangile, le Seigneur m’a littéralement poussé à demander la prière. Le couple invité a prié pour moi à la fin de la réunion. Au cours de la prière, la femme a dit : Je vois le Seigneur faire couler de l’huile le long de ta colonne vertébrale.

   Vous imaginez la joie que j’ai pu ressentir en entendant cela !

   Mais le lendemain et les jours suivants, j’avais toujours aussi mal.

   Le mois de juillet est arrivé. Je suis allé à la Convention chrétienne à Gagnière. Un pasteur anglais en poste en France qui était l’orateur principal. Un soir, il a fait un appel pour que ceux qui souffrent du dos s’approchent ; Il allait prier pour eux. Nous étions nombreux à nous avancer, et il a prié.

   Lorsque je me suis réveillé le lendemain, j’ai senti une nette amélioration. Plus encore le jour suivant, si bien que j’ai dit à ma fille qui était avec moi à la Convention : Si demain la douleur diminue encore, je pense que nous pourrons aller randonner dans les Alpes !

   Nous y sommes allés. J’ai pu porter un sac à dos lourd, et grimper jusqu’à 3000 mètres !

   Et pendant une dizaine d’années, je n’ai jamais plus souffert des sciatiques !

   Pourquoi le Seigneur a-t-il attendu 2 ans et demi avant d’exaucer sa promesse ?

    Mais ce n’est pas fini !

    Il y a environ 3 mois, j’ai senti que le même mal de dos revenait : double sciatique, obligation de m’asseoir souvent, bref, comme 10 ans auparavant.

   A l'époque, j’avais entendu le témoignage d’un pasteur à qui le Seigneur avait dit qu’il le guérissait de fréquentes et violentes crises de migraine. Il avait été guéri du jour au lendemain, mais quelques semaines plus tard, une crise de migraine était revenue. Le pasteur avait alors proclamé sa guérison, malgré les symptômes, car la promesse de Dieu est immuable. Il avait parlé de cela pour faire comprendre que s’il avait douté de la parole de Dieu, il aurait perdu sa guérison.

   J’avais moi-même été au bénéfice de ce témoignage et mis en pratique l’attitude de ce pasteur, après qu’une parole de connaissance m’ait été dite : Le Seigneur te guérit de tes troubles de la vision. Comme pour ce pasteur, les symptômes de la migraine ophtalmique étaient revenus quelques semaines après. Fort de son expérience, j’ai proclamé que j’étais guéri, puisque le Seigneur me l'avait dit. Je ne voulais pas me laisser influencer par ces symptômes qui voulaient m'entraîner à douer. Au lieu de durer deux heures et être dans l’incapacité de conduire ou de lire, cette première crise et les suivantes n’ont duré à chaque fois que quelques minutes, sans que je sois arrêté dans mes activités.

   Donc, il y a 3 mois, la double sciatique refait son apparition. D'abord, j'ai eu le bon réflexe de proclamer ma guérison. Mais au lieu de se calmer, la douleur empirait de jour en jour. Si bien que j’ai commencé à accorder du crédit à la voix du vieux prophète menteur qui me disait : Le Seigneur t’a guéri, c’est vrai. Mais c’était il y a 10 ans ! Mais maintenant, c’est autre chose ! L’as-tu entendu dire qu’il allait te guérir de cette nouvelle crise ?

   Non, je ne l’avais pas entendu ! Et j'ai commencé à croire à ces pensées mensongères. Je suis allé voir un ostéopathe, qui, heureusement ne m'a apporté aucune amélioration. Au contraire, j’avais de plus en plus mal. Et petit à petit, j’ai cessé de proclamer ma guérison.

   Jusqu’au jour où, sans avoir vraiment compris pourquoi, j’ai raconté ce combat intérieur à une sœur aînée dans la foi que vous aimez beaucoup. Elle m’a écouté attentivement et m’a simplement fait comprendre qu’il fallait que je continue à proclamer ma guérison, même s’il y avait dix ans que le Seigneur m’avait fait cette promesse.

   C’est ce que j’ai fait, le soir même, et les jours qui ont suivi. Il y a 3 semaines, j’ai senti que le mal diminuait de jour en jour. Et aujourd’hui, je n’ai plus mal du tout !

   Merci, Seigneur, de m’avoir remis sur le bon chemin, grâce à cette sœur !

  Je crois que vous avez tous mesuré pourquoi il est important de comprendre que quelque soient les apparences contraires, les voix contraires, la parole de Dieu s’accomplira toujours. Quelque soit le temps qui s’écoule entre la promesse et sa réalisation, la parole de Dieu demeure vraie.

   Seigneur, que nous ne l’oublions jamais plus !

Commentaires

Excellent article ! Merci de ce rappel et de ce témoignage. Effectivement, les promesses de Dieu sont 'oui et amen'.

Écrit par : Catherine | 27 novembre 2012

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